Le constat est implacable en 2024 et est révélateur de la tâche ardue qui attend les concernés à l’aube des fêtes, comme ce fut le cas l’année dernière lorsque des colporteurs ont donné du fil à retordre à des membres des forces de l’ordre venus les déloger au point où les choses ont failli tourner au pugilat.
On aurait pu croire que la police allait faire preuve d’une plus grande fermeté envers les marchands ambulants opérant le long des rues et sur les trottoirs de Rose-Hill, à la lumière des opérations de grande envergure qui se sont succédé, en avril dernier. Ce n’était finalement que de la poudre aux yeux. Loin de nous l’idée de jeter en pâture ceux et celles qui arpentent les rues pour subvenir aux besoins de leurs familles, mais certains colporteurs tendent à assimiler le fait de squatter la voie publique à un droit acquis, comme à la Place Margéot (gare et station de métro) où l’incivilité règne en maître sur les trottoirs, au nez et à la barbe des policiers.
Un phénomène qui ne cesse de s’amplifier, causant énormément de désagréments aux piétons qui ont bien du mal à se frayer un passage lors de l’embarquement et du débarquement des passagers. La faute à certains individus dénués de bon sens qui s’y installent à leur aise pour écouler leurs accessoires en tous genres à même le sol.
Et ils ne plieront bagage qu’une fois leurs marchandises entièrement épuisées, à en croire les commerçants patentés qui s’estiment lésés par ces activités illégales. « Ils sont en train de nous couper l’herbe sous les pieds », souligne la propriétaire d’un magasin d’équipements de literie. Et pour cause, juste devant son magasin, des acheteurs affluent en grand nombre vers des marchands, attirés par des couettes, oreillers et draps de toutes les couleurs.
Nouvelles connexes