Accident à Beau-Vallon: la motocyclette doublait la voiture

il y a 6 années, 4 mois - 5 Juillet 2018, lexpress.mu
Accident à Beau-Vallon: la motocyclette doublait la voiture
C’est lors d’une course qu’Akash Pertaub et son ami Ritesh Sewsurrun sont décédés.

Les deux habitants de Trois-Boutiques, âgés de 18 ans et 19 ans respectivement, étaient en compagnie d'un groupe d'amis qui tous roulaient à moto. Ces jeunes avaient pris l'habitude de faire une course chaque dimanche. Et le dimanche 1er juillet, la course s'est avérée fatale.

La mobylette d'Akash Pertaub est entrée en collision avec une voiture blanche conduite par Meenesh Reddy Luthmoodoo, un habitant de Beau-Vallon, âgé de 24 ans. En tentant de doubler le véhicule, le deux-roues l'aurait percuté de plein fouet.

Conducteur libéré

Akash Pertaub et Ritesh Sewsurrun ont été projetés sur l'asphalte. Meenesh Reddy Luthmoodoo a également été blessé. Il a été transporté à l'hôpital Jawaharlall Nehru, Rose-Belle. Il a comparu en cour de Mahébourg ce mardi 3 juillet. Il répond d'une accusation provisoire d'homicide involontaire.

La police n'ayant pas objecté à sa remise en liberté sous caution, le tribunal lui a ordonné de payer une somme de Rs 12 000 et de signer une reconnaissance de dettes de Rs 100 000.

Après le père, le fils

Lors des funérailles, lundi, les maisons de deux victimes, à Trois-Boutiques, étaient bondées. Les proches et amis se sont déplacés pour rendre un dernier hommage à ces deux jeunes qui avaient toute la vie devant eux.

Au domicile des Sewsurrun, la grand-mère et la mère du jeune homme ne cessent de le pleurer. Il y a deux ans, cet employé d'un magasin à Plaine-Magnien avait perdu son père des suites d'une maladie. Depuis, il faisait de son mieux pour aider sa famille. Sa mère, Aruna, et ses deux frères comptaient beaucoup sur lui. Ritesh Sewsurrun voulait rénover sa maison.

Quant à Akash Pertaub, il avait tout préparé pour épouser l'élue de son cœur prochainement. Après avoir quitté le collège, après sa Form IV, il a rejoint la compagnie de construction de son père. Il travaillait comme maçon et il s'affairait lui-même à bâtir sa maison.

Son père, Mahen, est anéanti. Il a appris la terrible nouvelle en rentrant du travail. «En arrivant à la maison, mon épouse m'a informé que mon fils a été victime d'un accident. J'ai appris son décès en me rendant à l'hôpital. C'est si difficile à croire.»