Accident de Travail: un Bangladais dans un Etat Critique

il y a 11 années, 1 mois - 2 Novembre 2013, lexpress.mu
Accident de Travail: un Bangladais dans un Etat Critique
Il se trouvait derrière un camion alors que celui-ci faisait marche arrière. Cet ouvrier bangladais a eu les ligaments écrabouillés, la mandibule écrasée et souffre de multiples fractures. Admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria hier, jeudi 31 octobre, il est entre la vie et la mort. Le cas a été rapporté au ministère du Travail.

De multiples fractures, des blessures externes, la langue sectionnée, la mandibule écrasée et les ligaments écrabouillés. C’est ce qu’ont révélé les examens pratiqués par le personnel de l’hôpital Victoria sur un ouvrier bangladais, victime d’un accident sur un chantier des Plaines-Wilhems. Admis aux soins intensifs, l’homme, âgé d’une trentaine d’années, a perdu beaucoup de sang. À hier, il était dans un état critique.

C’est vers midi que le trentenaire, qui travaille pour une compagnie de construction à Quatre-Bornes, est arrivé à l’hôpital. Selon les témoignages recueillis, il se trouvait derrière un camion alors que le véhicule faisait marche arrière. Cela, afin de faire basculer le caisson pour décharger des matériaux de construction.

Or, d’après des personnes présentes sur les lieux, le chauffeur n’aurait pas vu le Bangladais. Ce dernier se serait retrouvé coincé entre un mur et le caisson du camion. Le véhicule a pu être immobilisé de justesse pour que l’employé soit extirpé et transporté d’urgence à l’hôpital.

Cet accident aurait pu être pire, soutient une responsable de la compagnie où travaille le Bangladais. «Il aurait pu perdre la vie.» Le cas, poursuit-elle, a été rapporté au ministère du Travail et une enquête interne est en cours.

Si elle n’a pu donner plus de détails quant aux circonstances exactes du drame, elle souligne, néanmoins, que tout sera fait pour aider la victime. Interrogée au sujet des mesures de sécurité prises par la compagnie sur les chantiers, la responsable n’a pas souhaité faire de commentaires.