Une motion de la défense avait été rejetée. Le magistrat Sacheen Boodhoo, siégeant en Cour intermédiaire, n'a pas jugé primordial le fait de dévoiler l'identité de l'informateur de la police dans l'enquête sur l'accident mortel survenu à Bois-Marchand et impliquant le député PMSD Thierry Henry. « Disclosure of the identity of the informator is irrelevant to issues which arise in present proceedings so far », devait statuer le magistrat dans son "ruling" rendu hier. Le procès reprend avec l'audition du SP Gungah.
Thierry Henry fait face à cinq accusations en Cour intermédiaire. Il a plaidé non coupable. Le 24 avril dernier, le bureau du Directeur des poursuites publiques avait logé les charges formelles contre Thierry Henry dans l'accident lors duquel sa BMW avait mortellement heurté Stéphane André, un habitant de Congomah âgé de 24 ans. L'ex-PPS et député du PMSD répond de cinq accusations en Cour intermédiaire, soit d'homicide involontaire par imprudence, de refus de se soumettre à un alcootest, de refus de soumettre un échantillon de sang pour des analyses, de conduite en état d'ivresse et d'entrave à l'enquête policière.
Le procès intenté au député du PMSD et ex-PPS (Private Parliementary Secretary), Thierry Henry, pour homicide involontaire s'est poursuivi en cour intermédiaire ce lundi devant le magistrat Sacheen Boodhoo.
Deux témoins de la défense ont été appelés à la barre lors de la séance. Il s'agit du psychiatre, le Dr Tarunsing Ramkoosalsing, et d'un policier. Le médecin a été appelé à donner des explications en tant que psychiatre sur le terme «acute stress disorder». Il a expliqué que tout individu ayant subi un traumatisme que ce soit lors d'un accident, lors d'un incendie ou lors d'un viol peut présenter les symptômes d'un «acute stress disorder».
Le médecin a précisé qu'il n'a jamais examiné Thierry Henry. La poursuite, représentée par Me Abdool Rahim Tajoodeen, a réservé le droit de contre-interroger le médecin lors d'une prochaine audition.
Le policier a, quant à lui, été appelé pour produire des «diary book entries». Le procès a été ajourné au 3 juillet 2019.
Thierry Henry est poursuivi sous cinq accusations, notamment pour homicide involontaire par imprudence, refus de se soumettre à un alcootest, refus de remettre un échantillon de son sang pour analyse, conduite en état d'ivresse et entrave à une enquête policière. Il plaide non coupable. Il est défendu par Me Hervé Duval Jr, Senior Counsel.
Les délits, selon la Poursuite, ont été commis le 3 avril 2016 à Bois Marchand, Terre-Rouge. Le drame avait coûté la vie à Stéphano André, 24 ans. Celui-ci résidait à Congomah et se rendait à une soirée dansante quand il a été mortellement percuté.