Le Group Chief Executive Officer de la compagnie, Siddharth Sharma, a affirmé avoir agi dans le respect des lois. Selon lui, les accusations d’abus faites par l’ex-receveuse n’ont pas été traitées à la légère.
Lors d’une protestation devant les locaux de la compagnie de transport, Ashok Subron, négociateur syndical de l’United Bus Industry Workers (UBIW), a mis en avant les difficultés que rencontrent les employés, leurs droits bafoués, ainsi qu’un cas de harcèlement sexuel et d’attouchements. Il explique que la personne a rapporté le cas à RHT, à la police, au bureau du Travail, mais également à son directeur, Siddharth Sharma, l’année dernière. Deux jours après, un complot aurait été orchestré pour que l’ex-employée soit convoquée devant un comité disciplinaire. Et le 1er mars, celle-ci a reçu sa lettre de démission.
De son côté, Siddharth Sharma déclare que son renvoi est dû à plusieurs années de mauvaise performance. «Ce n’est pas quelque chose de récent. (…) Nous lui avons donné toutes les chances pour qu’elle s’améliore. Nous avons agi selon les prescriptions de la loi.» Gérard Manuel, responsable de communication de RHT, explique que l’ex-employée, contractuelle depuis quatre ans dans la compagnie, s’est effectivement plainte de harcèlement sexuel en octobre 2020. Selon lui, les procédures ont été suivies et une réunion de confrontation a eu lieu entre la plaignante et les accusés.
Ces derniers ont nié. «Nous avons conseillé à la femme de donner une déposition à la police. On ne sait pas si elle l’a fait car la police n’est jamais revenue vers nous.» Selon lui, c’est le comportement de la jeune femme qui a poussé la compagnie à la congédier. «Elle avait un comportement négatif qui continuait en janvier. Après un avertissement final, RHT a constitué un comité disciplinaire avec un assesseur indépendant qui a trouvé que les avertissements reçus étaient justifiés. Et le comité a recommandé sa mise à pied.»
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