Allégations: il tente de faucher une famille à cause d’un mur

il y a 7 années, 6 mois - 29 Mai 2017, lexpress.mu
Le camion qu’aurait utilisé un Quatrebornais pour foncer sur ses voisins lundi
Le camion qu’aurait utilisé un Quatrebornais pour foncer sur ses voisins lundi par lexpress.mu
Ils sont traumatisés. Les membres de cette famille habitant Quatre-Bornes allèguent avoir été victimes d’une attaque de leurs voisins, à qui ils sont aussi parentés, lundi.

L'une des présumées victimes, Ram*, affirme que son oncle aurait tenté de les tuer en fonçant sur eux avec son camion à la suite d'une dispute. Ce dernier, Devind*, et son fils, Suresh*, ont été arrêtés par la police de Quatre-Bornes et ont comparu en cour de Rose-Hill mardi avant d'être relâchés sous caution. Une charge provisoire d'assault with aggravating circumstances pèse sur eux.

Cette dispute aurait pour toile de fond la construction d'un mur. En effet, selon Ram, il voulait construire un mur afin de séparer la cour qu'il partage avec son oncle. «Il était 15 heures lorsque les maçons ont commencé la construction du mur. Mais Suresh, qui était présent à ce moment-là, est devenu fou furieux. Il s'en est pris à moi et notre dispute s'est envenimée», raconte-t-il.

Les habitants du quartier auraient alors appelé la police de Quatre-Bornes afin de calmer le jeu. Or, «Suresh a appelé son père qui travaille comme chauffeur de camion pour une compagnie privée», souligne Ram. C'est alors que Devind aurait débarqué dans la cour au volant du camion.

À ce moment-là, Ram, son père, ses deux sœurs, ses beaux-frères ainsi que leurs cinq enfants se trouvaient dans la cour. «Nous étions en train de parler avec quatre policiers lorsque mon oncle a foncé sur nous avec son véhicule. Il a failli nous écraser», poursuit le jeune homme.

Ram ajoute que, par la suite, Suresh aurait menacé sa famille avec une barre de fer. «Nou pan gagn twa ar kamion, mé mo pou gagn twa ar loto», aurait-il lancé. La police a alors arrêté les deux suspects. «Depuis cet incident, Devind et Suresh ne sont pas retournés chez eux. Nous craignons pour notre sécurité.»

L'express a tenté d'entrer en contact avec Devind et Suresh, en vain.