Huit jours après son arrestation, le 15 octobre 2010, l'accusation d’homicide involontaire par imprudence qui pesait contre lui avait été rayée. Aujourd’hui, ce Sudiste demande réparation au Commissaire de Police et à l’État devant la Cour suprême.
Mallick Feroze Bakerally est indigné. Il déplore la façon avec laquelle il avait été traité par des officiers de police au moment de son arrestation, le 11 octobre 2010. De plus, la charge retenue contre lui a été rayée. Deux ans après sa mésaventure, ce Sudiste contre-attaque. Il a enclenché des poursuites civiles contre le CP et l’État et leur réclame conjointement des dommages d’un Rs 1 million. L’affaire sera appelée le 24 janvier 2013 devant la Cour suprême. Il est défendu par Mes Gavin Glover, S.C, Sandy Chuong et l’avoué Me Jean Christophe Ohsan-Bellepeau.
Tout commence le 8 octobre 2010. Mallick Feroze Bakerally relate que ce jour-là, les policiers du poste de Camp-Diable et L’Escalier se présentent à son domicile. Lui, il est absent. Les officiers de police informent alors son épouse qu’ils ont besoin de lui pour une enquête. Le lendemain, les agents sont revenus, mais le plaignant est toujours absent. Il évoque alors que les officiers ont alors pris son camion, immatriculé 2468 ZK 96. Cela, pour une expertise. Selon lui, le véhicule était en panne. Le lendemain, les officiers ont ramené le véhicule, qui aurait, selon Mallick Feroze Bakerally, subi des dommages.
Ce n’est que le 11 octobre 2010 que Mallick Feroze Bakerally a été arrêté par la police dans le cadre d’un accident de la route, ayant causé la mort d’un certain Louis Hervé Augustin Rebet. L'accident est survenu le 7 août 2010. Son arrestation fait suite à la déposition d’un témoin oculaire.
Interdiction de conduire
Cet habitant de L’Escalier a nié toute implication dans cet accident. Il évoque des problèmes de santé. Diabétique, entre autres, il lui est interdit de prendre le volant. Cela sur avis du médecin. Il soutient avoir des problèmes de vue et qu’il lui est difficile de conduire un véhicule.
En outre, son véhicule, au moment de l’accident, dit-il, était en panne. Mallick Feroze Bakerally dit qu’il n’a pas fait de demande de licence, ni d’assurance pour son véhicule en raison de sa situation. En dépit de son alibi, il a été inculpé devant le tribunal de Souillac sous une accusation provisoire d’homicide involontaire par imprudence. La police a objecté à sa remise en liberté.
Mallick Feroze Bakerally soutient qu'au moment de son incarcération, il souffrait de dépression. Il était stressé. Il a été alors admis à l’hôpital Jawaharlall Nehru, Rose-Belle, du 11 au 13 octobre 2010, pour son traitement de diabète et d’hypertension. Il relate qu’il a été traité comme un vulgaire criminel, car la police l’avait menotté au lit et il était sous surveillance durant son hospitalisation.
Ce n’est que le 15 octobre 2010 que l'accusation retenue contre lui a été rayée. Le témoin oculaire ne l’a pas reconnu, le 14 octobre 2010, lors d’une parade identification.
Après avoir été exonéré de tout blâme, le Sudiste avance avoir déposé une plainte auprès du Complaints Investigation Bureau (CIB), à Rose-Hill, pour arrestation injustifiée qui lui a causé beaucoup de préjudices.
Pour Mallick Feroze Bakerally, la police « has failed to carry out a diligent and thorough inquiry before arresting him ». Il avance que le CP et l’État ont commis une « faute grave », d'où sa réclamation d'un million de roupies.
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