Il existe des caméras dans les zones à vitesse limitée à partir de 40 km/h.
Pour la période de juillet 2019 à 2020, 40 840 excès de vitesse ont été enregistrés, soit une moyenne de 110 cas par jour. Toutefois, tous les contrevenants n’ont pu être retracés, car les plaques d’immatriculation sont souvent illisibles, notamment en ce qui concerne les deux-roues.
Les photos prises par les Speed Cameras sont transmises à la Photographic Enforcement Device Unit, mise en place en 2005 par le ministère du Transport. Cette unité est reliée à la base de données du ministère, afin d’identifier les propriétaires des véhicules concernés. La photo leur est par la suite envoyée ainsi que la note pour l’infraction commise. De juillet 2019 à juin 2020, les caméras ont enregistré 40 840 excès de vitesse.
Le député Ameer Meea a voulu savoir quels étaient les types de véhicules les plus concernés, mais le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a répondu que les caméras ne peuvent identifier les modèles. Le député a par la suite fait ressortir que 77% des cas concernant les deux-roues ont été rejetés, car les images ne permettaient pas d’identifier les plaques d’immatriculation. Il a voulu savoir ce que les autorités comptent faire pour remédier à ce problème.
Le Premier ministre a indiqué que le problème vient du fait que les plaques d’immatriculation ne sont pas conformes aux règlements. Des amendements ont été apportés à la loi pour déterminer les dimensions des plaques d’immatriculation et des caractères. Cela se rapporte également aux motocyclettes électriques. La police mène des opérations « crack down », a-t-il assuré, pour veiller au respect des règlements par des motocyclistes.
Faisant référence au rapport d’Audit, Aadil Ameer Meea a fait remarquer que la police et le National Land Transport Authority n’appliquent pas les règlements qui existaient déjà depuis 2010, permettant ainsi aux contrevenants d’échapper aux contraventions. Le Premier ministre a répondu qu’il y a de nouveaux règlements depuis mars 2021, incluant également l’endroit où la plaque d’immatriculation doit être placée. Ce qui permettra un meilleur contrôle.
À une interpellation de la backbencher de la majorité, Sandra Mayotte, le Premier ministre a répondu que la compagnie Proguard a obtenu le contrat pour l’installation des caméras à hauteur de Rs 171 126 112. La maintenance pour 2020-2021 est au coût de Rs 33,7 millions.
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