C’est ce qui ressort des sources proches de l’Hôtel du gouvernement et des Special Administrators du groupe British American Investment (BAI). Les deux constructeurs leur ont fait savoir, la semaine dernière, qu’ils ne veulent pas faire partie du package d’Iframac lorsqu’elle sera mise en vente.
La française Peugeot veut également choisir un autre concessionnaire.
Les employés d’Iframac ont eu une rencontre avec le ministre de la Bonne gouvernance et des Services financiers jusqu’à fort tard, hier, jeudi 11 juin. Ce, en présence de leur représentant syndical Ashok Subron et du Special Administrator Mushtaq Oosman. Roshi Bhadain a réaffirmé qu’aucun emploi ne sera perdu. «Tout a été réglé. Parole donnée, parole sacrée», a lancé le ministre lors de la rencontre, à 22 h 40.
«Les choses vont dans la bonne direction»
De son côté, Ashok Subron a souligné qu’«il n’y aura pas de licenciements et les salaires seront versés». Il a ajouté que le ministre leur a également donné l’assurance que des négociations d’État à État seront entamées afin que Mercedes, Mitsubishi et Peugeot ne quittent pas Iframac.
«Les choses vont dans la bonne direction», s’est contenté de dire Mushtaq Oosman. Il a annoncé des développements dans les jours à venir.
Avec l’inquiétude soulevée par les employés d’Iframac dans la journée, il ressort qu’un des gendres de Dawood Rawat a tenté de négocier avec au moins une des trois marques automobiles. Il veut que celle-ci soit représentée par un nouveau concessionnaire ayant obtenu un permis de car dealership dans les Plaines-Wilhems.