Carburants : Une Hausse Maximale De 10 % Prévue

il y a 11 années, 7 mois - 30 Août 2012, Le Matinal
Carburants : Une Hausse Maximale De 10 % Prévue
Le portefeuille des automobilistes va prendre un sacré coup d’ici peu. Le cours du brut a grimpé de $ 10 le baril depuis le 1er août, soit de 10 % en un mois et se vend à $ 112,600 le baril.

Avec la prochaine réunion du Petroleum Pricing Committee (PPC), on doit s’attendre à une augmentation minimale de 5 % et maximale de 10 % du prix des carburants.

Alors qu’on enregistrait une hausse sur le marché mondial, à Maurice les prix des carburants n’ont connu aucune hausse. Si le PPC décide de majorer le prix de l’essence, il sera de plus de Rs 50 le litre, au cas contraire ce n’est pas la peine de l’augmenter, soutient un proche de ce dossier. Le pays achète son pétrole toutes les trois semaines et paie la facture sur le prix moyen ayant prévalu durant le mois de l’achat. Les fluctuations sont ainsi partiellement mitigées.

 “L’essence va dépasser Rs 50/l et le diesel Rs 41,20/l”

 “En ce moment quand on voit la tendance mondiale alors on est obligé d’augmenter le prix et c’est sûr que la hausse du prix de l’essence va dépasser Rs 50 par litre et le diesel va aussi coûter plus de Rs 41,20 par litre. Cela fait déjà 17 mois déjà que les prix sont restés inchangés à Maurice quoiqu’ils ont largement fluctué en yoyo, certes, mais avec une tendance générale vers la hausse. L’essence est un carburant qu’on ne produit pas et de ce fait on continue de puiser des réserves naturelles et c’est cette exploitation qui fait augmenter le prix”, a soutenu notre interlocuteur.

 “Le PPC se rencontre le premier vendredi de chaque mois et la prochaine réunion se tiendra le 7 septembre. Mais rien n’empêche que le PPC peut se rencontrer ce vendredi vu la hausse du prix des carburants tout en tenant compte du niveau de fonds disponible dans le Price Stabilisation Account”, a-t-il ajouté.

Étant donné que le pétrole s’achète en dollars américains, le recul de la roupie par rapport au dollar alourdit le coût à l’importation. Le Moyen Orient étant la source principale du pétrole sur le marché mondial, les tensions géopolitiques exacerbées par la dégradation de la paix sociale en Syrie et en Iran contribuent à relancer la spéculation d’une part et, d’autre part, à imposer l’augmentation des primes de risques, vu les possibilités croissantes des perturbations dans l’approvisionnement.