Comme indiqué dans une réponse déposée à l'Assemblée nationale par le ministre des Infrastructures publiques et du transport, le State Law Office (SLO) travaille sur les modalités. Mais pourquoi ce changement?
À l'Hôtel du gouvernement, on explique que le contrat initial signé par les trois centres de fitness privés, SGS Mauritius, Eastern Stone Crusher Ltd et Autocheck Ltd, était renouvelable chaque année. «La privatisation de ces centres était nouvelle. Nous ignorions la réaction du public ou encore comment se passerait la gestion des centres. Voilà pourquoi nous avons opté pour que le contrat soit basé sur une année uniquement.»
Délimiter les zones
Toutefois, la Request for Proposal (RFP), dans le cadre de la privatisation des centres de fitness, préconisait un contrat de 25 ans. «Maintenant que les rouages sont établis et que les centres de fitness opèrent sans problème, l'État peut honorer sa parole.»
La National Transport Authority (NTA) effectue des visites régulières chez les opérateurs privés. Une équipe visionne les opérations à travers des caméras de surveillance. «Les risques de corruption ont été revus à la baisse. L'examen des véhicules est fait par des équipements sophistiqués. Il ne nécessite pas d'intervention humaine. À l'issue de l'exercice, une fiche technique est prête et est remise à la NTA.»
Une fois l'étape de l'élaboration des nouveaux contrats finalisée, le gouvernement compte aller de l'avant avec la régionalisation des centres de contrôle technique. Il est prévu qu'un quatrième centre voit le jour. Dans quelle région? «La NTA travaille actuellement sur la délimitation des zones. Il faut une répartition égale. Cela s'inscrit également dans le but de décongestionner les routes.»
Restructuration de la NTA
En effet, lorsque la régionalisation sera établie, les automobilistes devront faire examiner leurs véhicules dans leur Catchment Area. Parallèlement, une restructuration de la NTA est en cours, dans le cadre du rapport de PricewaterhouseCoopers. En gestation : le cashless system (système sans argent liquide) ou encore le paiement des «déclarations» en ligne. «Nous voulons mettre sur pied une structure moderne et 'empower' la NTA, qui en est le régulateur. Contrairement à la Road Development Authority, qui a un 'board', la NTA est un département du ministère des Infrastructures publiques.»
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