Conducteurs De Vans: «Nous Voulons Des Négociations, Sinon…»

Dans leur ligne de mire: les nouveaux règlements imposés par le ministère des Infrastructures publiques et du transport, notamment celui de doter les vans d’une vignette d’identification.

Ils réclament une rencontre avec le ministre Nando Bodha dans les plus brefs délais. «Il faut revoir cette loi. En dehors des heures d’école, on effectuait d’autres courses pour gagner notre vie. Nou ti p trasé. Aster nou pa gagn drwa fer nanyen», ont-ils affirmé lors d’une conférence de presse, le jeudi 2 juin, ajoutant que leurs droits constitutionnels sont bafoués.

«Nou ti pu kontan le minis recevwar nou pu nou kav koz lor la», a indiqué Salim Muthy, porte-parole du Front commun des travailleurs. «Nous présenterons nos points au ministre. Nous ne faisons aucune menace. Kan pu koze e fer revendikasyon se pou sov nou bouse manze», ont expliqué les membres de l’association. «Nous sommes ouverts au dialogue. Nous ne voulons surtout pas qu’il y ait un conflit entre l’Etat et les conducteurs de vans», ont-ils ajouté.

«Il y aura plusieurs consultations avec les membres des différents secteurs du transport pour décider de la marche à suivre. S’il n’y a aucune négociation, nous n’hésiterons pas à donner de la voix et descendre dans la rue», a fait ressortir Salim Muthy.

Commentant la situation à l’école Northlands, à Triolet, le travailleur social a déclaré qu’il «est illégal de réclamer 10 % de ce que touchent les conducteurs de van».