Ce n'est qu'au début du mois de mars que la pandémie du coronavirus commençait à bloquer l'organisation de la plupart des grands évènements européens. A seulement quelques heures de l'ouverture du salon automobile helvétique, l'annulation n'avait en effet pas encore été décidée. Ce n'est qu'après l'interdiction des rassemblements de plus de 10 000 personnes en Suisse, passée la veille de l'ouverture des journées presse du salon de Genève 2020, que ses organisateurs ont finalement renoncé à sa tenue. Quelques jours avant, le salon de Pékin 2020 avait déjà été reporté en raison de sa proximité géographique avec l'épicentre chinois de l'épidémie.
Dans la foulée, tous les autres évènements automobiles majeurs se retrouvaient annulés : les courses de Formule 1, les autres épreuves de sport automobile et le salon de New-York qui devait ouvrir ses portes en avril. Le coronavirus compte désormais une victime de plus : le salon de Detroit 2020 prévu pour le 8 juin 2020.
Mauvais timing
Pas de chance pour les organisateurs du show américain, qui avaient pour la première fois décidé de modifier sa date : alors qu'il se tenait traditionnellement au mois de janvier, ils voulaient changer sa formule en raison de la baisse de fréquentation constatée depuis quelques années (et la trop grande proximité de date avec le CES de Las Vegas de début janvier). Le show devait se vivre comme une sorte de festival de l'automobile, avec le Grand Prix de Detroit en ouverture et des festivités qui devaient durer près d'un mois. Les locaux prévus pour le salon serviront de base pour traiter les victimes du virus covid-19, dont le nombre commence actuellement à exploser aux Etats-Unis.
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