Curepipe : à quand un Master Plan pour les routes ?

il y a 10 mois, 1 semaine - 8 Janvier 2024, Le Mauricien
Curepipe : à quand un Master Plan pour les routes ?
C’est la question que se posent tous les Curepipiens après la présentation par le Premier ministre adjoint et élu de la circonscription, Steve Obeegadoo, il y a quelques jours, d’un Master Plan pour la ville avec extension de la ligne du tramway jusqu’à La Vigie, la construction d’un terminal urbain comprenant une… piscine.

Les Curepipiens n’ont, eux, que faire de projets de prestige, ils veulent la prise en considération immédiate de leur quotidien.

Ne s’attendant plus à un vrai projet pour la ville, ils ne veulent que le confort de la circulation à Curepipe avec des parkings disponibles et, pourquoi pas, payants, pour qu’ils n’aient plus à subir, même le 25 décembre à proximité de l’église Ste Thérèse, les sabots de Denver de la police, dont c’est la principale préoccupation au lieu de faciliter le déplacement de la population.

Le problème qui exaspère le plus les Curepipiens est l’état des routes et l’insalubrité généralisée. À la rue Leclézio, voie très passante et à proximité de la gare routière et ferroviaire, c’est le laisser-aller généralisé. Les habitants sont d’autant plus remontés contre cette situation qu’il y a un ministre qui habite dans la localité. Ils ont préféré ironiser sur son indifférence et mettre cette situation sur sa préférence pour les libations des chasses d’en haut.

L’état des routes est une vraie catastrophe et même pas un peu de colmatage pour prévenir les nids de poule qui se creusent chaque jour davantage un peu partout à travers la ville. Les habitués de College Lane et du tribunal de Curepipe sont là aussi très surpris que le ministre Obeegadoo, qui avait procédé à l’inauguration de la Clinique de soins palliatifs du Bon secours et qui disposait d’une étude dans la même rue, laisse ce passage dans un tel état. Un Master Plan pour les routes ne serait pas inutile, arguent les habitants de la ville.

Si le ministre est impuissant et qu’il joue au touriste en parcourant le monde, les Curepipiens ne comptent pas non plus sur le PPS Kenny Dhunoo, qui ne fréquente que certaines régions de la ville et dont les frasques sont condamnées par les habitants de ce qui fut jadis connu comme la ville lumière.

Autant dire que les Curepipiens n’attendent plus que deux choses, les élections générales et les municipales. Pour en finir avec des administrateurs à la petite semaine de la mairie qui fuient les émissions radio parce qu’il n’ont rien à dire et qu’ils n’ont pas de bilan, et des élus qui ignorent leurs réclamations.