Et pour cause, ces projets se trouvent juste après le supermarché Intermart, commerce très fréquenté. Pour y accéder en temps de pluie, ce qui n’est pas rare à Curepipe, et aller se garer au parking couvert qui se trouve à l’étage, il faut justement tourner sur Lislet Geoffroy.
Or, déjà que négocier ce tournant est un vrai casse-tête, des indisciplinés se garant devant la pharmacie du coin – qui se trouve à l’angle opposé des deux projets de construction et des bus intra-urbains desservant Les Casernes débarquant et embarquant les passagers au coin de la rue Lislet Goeffroy, avant de prendre la route du Jardin, les riverains se demandent si ces projets ne rendront pas leur vie encore plus compliquée.
Ils veulent aussi savoir ce qu’il adviendra de la pâtisserie Marimootoo, une adresse emblématique du coin connue pour ses pâtés et sa délicieuse « langue de belle mère » qui attirent des clients friands de ce type de gâteaux venant de partout et pas seulement des résidents de Curepipe.
Y aura-t-il des aires de stationnement souterraines pour ces projets dont l’un avec deux blocs d’appartenant de quatre étages et un complexe commercial sur trois niveaux, pour ne pas obstruer la circulation ? Les terres dites de réserve sur la rivière sèche et les distances réglementaires avec les autres constructions résidentielles avoisinantes seront-elles respectées ?
Ce sont autant de questions que se posent les habitants du quartier qui espèrent que la municipalité de Curepipe, qui parle de « régénération » urbaine – alors qu’il y a toujours des agglomérations très fréquentées qui sont dans un état honteux –, sera à l’écoute de leurs doléances et qu’elle agisse surtout pour ne pas rendre la vie des Curepipiens encore plus amère !