Délit de fuite à Mont-Roches: une troisième personne arrêtée

il y a 2 années, 5 mois - 29 Juin 2022, lexpress.mu
Délit de fuite à Mont-Roches: une troisième personne arrêtée
Un homme de 60 ans d’origine française a été arrêté le vendredi 17 juin à la suite de l’enquête sur le délit de fuite dont a été victime Tony Laval Chowrimootoo.

Il est reproché au sexagénaire de n’avoir pas porté assistance à la victime qui gisait avec des blessures sur l’asphalte à Mont-Roches. Sur les images des caméras de surveillance, le Français a été aperçu s’arrêtant auprès de Tony Laval Chowrimootoo. Il est descendu de son véhicule et est ensuite reparti. 

Lors de son interrogatoire, le conducteur, un habitant de Mont-Roches, a expliqué qu’il se rendait à son travail à Albion. Il a emprunté la rue Raymond Rivet pour passer par la route de St-Martin. Il explique avoir aperçu quelque chose et s’est arrêté pour jeter un coup d’oeil. Lorsqu’il a vu que c’était une personne il a paniqué. «J’avais peur qu’on m’attaque. Mon domicile a été cambriolé il y a un mois. Je suis remonté dans mon véhicule», a relaté le Français aux enquêteurs. Il explique qu’il n’a pas eu l’idée d’avertir la police. Il a comparu devant la justice pour «culpable omission» et a retrouvé la liberté conditionnelle contre une caution de Rs 10 000. L’enquête est menée par le chef inspecteur Moorghen et la police de Barkly. 

Pour rappel, Tony Laval Chavrimootoo, 51 ans, avait été victime d’un délit de fuite aux petites heures du matin le lundi 13 juin à la rue Raymond Rivet à Mont-Roches. Il n’a pas survécu à ses blessures. Les enquêteurs ont visionné les images des caméras de surveillance de la région après le drame. Deux véhicules ont percuté le piéton domicilié à Plaisance, Rose-Hill. La police a pu mettre la main sur les conducteurs, un homme de 66 ans domicilié à Quatre-Bornes et un homme de 51 ans habitant Canot. Ces derniers disent ignorer avoir percuté quelqu’un et déclarent n’avoir rien vu. 

Les proches de Tony Laval Chowrimootoo remercient la police pour le travail abattu pour identifier et arrêter les chauffards mais regrettent que ces derniers n’aient pas aidé l’accidenté qui aurait pu être sauvé si on l’avait secouru à temps.