Problème De Transport: Des habitants de Madame Azor manifestent devant la NLTA

Ils déplorent que cette autorité régulatrice n’ait pas réagi à leur pétition pour améliorer le service de transport public dans la localité.

Sébastien Babé, un des signataires de la pétition, explique que c’est un calvaire pour les habitants de ce village. Les autobus, dit-il, ne passent que chaque heure, mais parfois, il n’y a même pas d’autobus. « C’est un problème qui dure depuis très longtemps. D’ordinaire, il devrait y avoir six autobus pour desservir le trajet Madame Azor-Goodlands, mais bien souvent, il n’y en a aucun. C’est souvent une catastrophe chaque matin et chaque après-midi. Il y a des personnes qui n’arrivent pas à se rendre au travail. Il y a des étudiants qui attendent des heures à l’arrêt d’autobus, » déplore-t-il. Ces six autobus doivent également desservir Melville, une autre localité située entre Grand-Gaube et Goodlands.

L’habitant de Madame Azor maintient que la situation est devenue plus compliquée avec le transfert de la gare d’autobus de Goodlands à Belmont depuis quelques mois. « Les autobus, quand il y en a, font un détour pour desservir d’autres régions de Goodlands, rendant le trajet plus compliqué, » ajoute-t-il. Le trajet de Madame Azor à Goodlands peut se faire en dix minutes en voiture si la circulation est fluide, mais en autobus public, il faut 45 minutes, dit-il.

Problèmes de transport à Madame Azor, Goodlands : manifestation des habitants dans la capitale

Les habitants de Madame Azor à Goodlands en ont assez.

Les habitants de Madame Azor à Goodlands en ont assez. En raison du problème persistant, des bus irréguliers dans la région depuis des années. Ils ont donc décidé de tenir une manifestation dans la capitale ce matin. Arborant des pancartes, ils ont marché de Bell Village jusqu’à la NLTA pour faire part de leurs doléances.

Selon Sébastien Babé, porte-parole des habitants, ce sont les salariés et les étudiants qui pâtissent de ce problème. Il demande à la NLTA de trouver une solution au plus vite.

Ecoutez l’intervention de Sebastien Babé, ci-dessous.