Pour sa part, un habitant de Forest-Side a consigné une déposition au même poste de police la même nuit. Il allègue que des individus ont saccagé sa voiture, à Vacoas.
Le Curepipien, 43 ans, se prénomme Siddick. Parmi ceux qui s’en seraient pris à sa Mini Cooper, il y aurait deux policiers qu’il avait accusés de tentative d’agression le 28 mars 2011. Siddick l’aurait échappé belle ce jour-là, après que des individus aient tenté de l’agresser et de saccager sa voiture à Curepipe. Il avait consigné une déclaration à cet effet au poste de police.
Mardi, vers 7h30, Siddick aurait croisé l’un des policiers, alors qu’il était dans une tabagie à Vacoas. Une prise de bec aurait éclaté entre les deux hommes et se serait terminée par une bousculade. Dans sa déclaration, Siddick accuse le policier d’avoir rappliqué, quelques minutes après, en compagnie d’un groupe de personnes.
L’autre policier ferait partie de la bande, armée de gourdin et d’autres armes. Pour se protéger, Siddick se serait caché, et le groupe s’en serait pris à sa voiture.
À Quinze-Cantons
Par ailleurs, durant la même nuit, un habitant Quinze-Cantons, Vacoas, âgé de 35 ans, qui se prénomme Subiraj a, lui aussi, consigné une déposition au poste de police de Vacoas. Selon lui, vers 23 h, alors qu’il regardait la télé à l’étage, il aurait entendu un bruit venant de la rue. Il aurait aperçu deux personnes à motocyclette qui auraient lancé des pierres sur son domicile, endommageant des panneaux de vitre.
«Kan mo fine sorti zot fine sauvé. Mo fine suivre zot dan van», a expliqué Subiraj. Il dit qu’il est parvenu à couper la route aux motocyclistes et aurait identifié les deux policiers que Siddick a incriminés plus tôt. Il a consigné une déclaration au poste de police de Vacoas. C’est la deuxième fois que la maison de Subiraj serait saccagée. La première fois remonte lors des élections générales. La police a ouvert une enquête pour «Damaging property by band» et les deux policiers incriminés seront entendus dans les jours à venir.
Les deux policiers ont été contactés par Le Défi Quotidien. Ils nient les accusations de Siddick et de Subiraj. L’un des policiers nous a laissés entendre qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire. «Mo pas koné même ki fine arrivé. Mo pas kone nanien. Mo ene policier mo kone la loi et pas alle kont la loi. Beaucoup fois, agent PTr accuse moi pou nanien, après la justice trouve moi innocent», indique un policier.
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