Dix ans après le terrible accident de Sorèze :« Le chauffeur a fait son maximum », raconte le receveur

Dix morts et 44 blessés avaient été déplorés après qu’un autobus Blueline de la CNT se soit renversé à cet endroit, victime de freins défectueux.

Vishwamitr Bundhoo, receveur rescapé de l’autobus, ému de se retrouver une nouvelle fois sur les lieux de l’accident, s’est confié sur ce terrible drame.

« C’était un événement. Je me rappelle très bien de ce jour-là, je ne l’oublierai jamais. J’ai perdu mon collègue. J’ai été blessé et on m’avait transporté à l’hôpital. Après six mois, j’ai repris le boulot. Je travaille toujours à la CNT malgré mes 60 ans et j’aime mon métier. Je sympathise avec tous ceux qui ont perdu la vie et avec les familles endeuillées », a témoigné le receveur.

Vishamitr Bundhoo relate avoir toujours des souvenirs des moments qui ont précédé l’accident. « À chaque fois que j’empreinte cette route, je m’en souviens. Il y avait une panique avec les freins. L’autobus était automatique, donc on ne pouvait pas rétrograder. Le chauffeur a fait son maximum pour arrêter l’autobus. Si l’autobus avait continué vers Pailles, il y aurait encore plus de victimes », insiste le rescapé.

Afin de rendre hommage aux victimes de ce drame, plusieurs employés de la Corporation Nationale de Transport (CNT) ainsi que le ministre du Transport, Alan Ganoo, ont ainsi procédé à un dépôt de gerbes à la stèle commémorative en mémoire des défunts.