Embouteillages dans le Centre de Rose-Hill - Dr Raj Daliah Propose des Solutions peu Chères
16 Mars 2015 - Défi Media Group

Aux heures de pointe, la circulation routière dans le centre de Rose-Hill est pénible, avec des bouchons interminables. Le centre-ville est pris d'assaut notamment dû à la présence d'établissements éducatifs, la proximité d'Ébène et l'accès à l'autoroute. S'ajoute à cela la concentration de bâtiments qui pose problème aux solutions infrastructurelles.
Décongestionner le centre de Rose-Hill aux heures de pointe s'avère donc un véritable chemin de croix. Cependant, des solutions pas chères existeraient. C'est du moins l'avis du Dr Raj Daliah, un ancien directeur de la Corporation Nationale du Transport (CNT) et spécialiste en transport routier. Ses solutions ne comprennent pas la construction de nouvelles routes ou des investissements massifs dans des infrastructures coûteuses.
Il avait proposé une solution pour décongestionner Quatre-Bornes en 2009. Mais ce n'est qu'en 2012 que l'ancien régime donna suite au projet d'utiliser les parkings se trouvant le long de la route St-Jean pour ouvrir une troisième voie permettant ainsi d'alléger considérablement la circulation aux heures de pointe sur l'artère principale de Quatre-Bornes.
Concernant les interminables bouchons dans le centre de Rose-Hill, Raj Daliah indique que la source du mal se trouve à la sortie de la Place Margéot, où se trouvent deux ronds-points à seulement quelques mètres, l'un de l'autre. Un à côté de la succursale du CEB et l'autre sur la rue principale.
Le goulot d'étranglement que constitue ces deux points névralgiques a des répercussions sur d'autres endroits car un interminable bouchon s'étend chaque jour le long de la rue Vandermersch mais également la rue principale en direction du poste de police, voire même jusqu'à l'entrée de Belle-Rose.
Pour régler ce problème, Raj Daliah propose que les autobus de la UBS et de la CNT qui se dirigent vers Port-Louis ne soient plus autorisés à entrer à la Place Margéot pour déposer et embarquer leurs passagers le matin. Il suggère que des arrêts temporaires soient aménagés à leur intention sur les parkings se trouvant le long de la rue principale, à la hauteur du restaurant Coin Idéal.
La conversion de ces parkings en arrêts d'autobus provisoires ne devrait pas poser problèmes, selon Raj Daliah, car ils ne sont pas utilisés avant l'ouverture des magasins entre 9 h 00 et 9 h 30.
Chaque autobus qui passe par la Place Margéot perd environ 15 minutes sur le trajet. Selon notre interlocuteur, une telle mesure sera à l'avantage des compagnies d'autobus, des passagers et des automobilistes. Outre la réduction du stress provoqué par les bouchons.
Pour débloquer la situation sur ce tronçon, Raj Daliah préconise que les parents qui viennent déposer leurs enfants au QEC en voiture, venant de la Place Margéot, ne soient plus autorisés à tourner à droite pour entrer dans la cour de l'école. Cela, selon lui, créé un ralentissement de la file de voiture qui les suit, de même que la file en provenance de Beau-Bassin.
À la place, ces parents devraient déposer leurs enfants sur la bande d'arrêt d'urgence le long de la Promenade Roland Armand, soit à quelques mètres de l'établissement. Cela ne comporterait, selon Raj Daliah, aucun risque pour ces élèves puisqu'un policier les aide chaque matin à traverser sur le passage clouté à l'entrée du collège.
De même, les voitures qui quittent la cour du QEC le matin ne doivent pas être autorisées à tourner à droite sur la rue Vandermersch afin de ne pas perturber la circulation déjà très dense à cet endroit. Raj Daliah compte envoyer ces propositions au ministre des Infrastructures publiques et du Transport, Nando Bodha, au Traffic Management and Road Safety Unit de la police ainsi qu'au maire de Beau-Bassin/Rose-Hill.
*Le Dr Raj Daliah est le secrétaire général du National Economic and Social Council. Il a fait ses études supérieures dans le domaine du transport et est un Fellow of the Royal Institute of Transport de la Grande-Bretagne.