Le constructeur s’était défendu en disant n’avoir enregistré aucun capotage lors de ses propres tests, ni eu vent d’un quelconque incident de la sorte impliquant les centaines de milliers d’exemplaires fabriqués à ce jour.
Nous voici en 2022. L’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) a de nouveau soumis le Jeep Wrangler à un test de collision frontale avec léger chevauchement, et le résultat est le même, comme on peut le voir dans la vidéo publiée par l’organisme américain :
Les modifications apportées à la structure par Jeep n’ont pas réglé le problème, même s’il faut souligner que l’habitacle conserve une bonne intégrité et que les systèmes de retenue contrôlent efficacement les mouvements du mannequin assis dans le siège. Le Wrangler 2022 reçoit ainsi une note « marginale » pour la protection du conducteur dans ce genre de collision, soit une coche en dessous de la note « acceptable » et juste au-dessus de la pire note que peut attribuer l’IIHS.
Même un renversement partiel peut être dangereux, explique l’IIHS, car il augmente les chances qu’un occupant soit éjecté du véhicule. C’est surtout vrai pour le Wrangler, dont les portières et le toit sont amovibles et les coussins gonflables latéraux, absents.
Le Wrangler obtient une bonne note dans le test de collision frontale avec chevauchement modéré, où environ 45% du devant du véhicule frappe le muret. Par contre, sa protection contre les impacts latéraux est jugée « marginale » également, comme plusieurs autres VUS intermédiaires.
Au cas où vous vous posez la question, le principal concurrent du Wrangler, le Ford Bronco, se mérite de son côté une bonne note de l’IIHS pour tous les types de collision. Toutefois, il n’a pas encore passé le nouveau test de collision latérale effectué à plus grande vitesse.
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