La situation reste floue pour les anciens employés d’Iframac quant aux conditions de travail entourant leur recrutement par les repreneurs. « Le problème n’est pas lié aux salaires », laissent-ils entendre. Yacoob Ramtoola, l’administrateur désigné par l’État pour régler le dossier BAI et ses filiales, a rencontré, lundi, les anciens employés d’Iframac qui ont pris de l’emploi chez IMC, repreneur de la marque Mercedes.
« Ce sont des problèmes liés aux ’general terms and conditions’ », dont le plan de pension, qui posent problème. Nous attendons le retour au pays de Gilles Lalane, CEO d’IMC, pour régler ces détails. Les deux principales conditions de l’accord, à savoir les six mois d’adaptation et le moratoire de deux ans de service avant tout licenciement, ne peuvent être altérées et seront respectées par les repreneurs », insiste Yacoob Ramtoola.
Les employés ont aussi exprimé des craintes sur le système « piece rate ». Dans leur cas, ils recevront un boni de productivité jusqu’à décembre et leurs salaires seront ajustés à partir de janvier. Pour Leal automobile, repreneur de la marque Mitsubishi, le recrutement des ex-employés d’Iframac est prévu pour le 15 octobre.
Des employés estiment que les conditions de l’accord entre les repreneurs et l’administrateur Yacoob Ramtoola ne sont pas respectées à la lettre.
« Il y a des anomalies. Nous ne nous attendions pas à voir d’autres conditions figurer sur nos contrats de travail. Craignant que ces conditions n’entravent leur plan de carrière, chez leur nouvel employeur, certains d’entre nous ont finalement opté pour leur mise à la retraite de même que pour le paiement d’une compensation ».
Le fait que le groupe Leal ne recrute, dans un premier temps, que 45 des 108 employés, suscite également des interrogations. Des employés reprochent aux concessionnaires de ne pas reprendre le nombre convenu d’employés. Les repreneurs, eux, laissent entendre que des employés, autrefois intéressés, ont changé d’avis et ont opté pour la retraite et une compensation.