Ferrari va se lancer à fond dans la mobilité électrique, c’est maintenant une certitude, et qu’importe si la marque sera la première à bénéficier de l’exception accordée par l’Europe à la vente des certains véhicules thermiques de luxe. Une exception qui porte d’ailleurs le nom du constructeur italien.
Et pour cause, à partir de 2035, les véhicules thermiques seront bannis des concessions. Tous à l’exception, donc, de certains véhicules dont la production ne dépasse pas les 1 000 unités.
Malgré cet amendement 121, d’ailleurs ardemment défendu par les députés italiens, Ferrari a décidé de se mettre au vert. Outre le modèle 100 % électrique prévu pour 2025, la marque, par la voix de son directeur général, Benedetto Vigna, a annoncé aujourd’hui son objectif d’ici 2030 : que les modèles électriques et hybrides représentent 80 % des ventes Ferrari.
Lancée dans l’électrification de sa gamme comme la grande majorité des constructeurs, la marque italienne promet toutefois de conserver et respecter son ADN historique.
« Nous pensons pouvoir utiliser le moteur électrique pour améliorer les performances de nos voitures », a même déclaré Vigna, complété par le président de la société, John Elkann : « Tout ce que nous faisons sera toujours axé sur le caractère exclusif de Ferrari. L'ensemble des possibilités offertes par l'électrification et l'électronique nous permettra de fabriquer des voitures encore plus uniques. »
Selon ses prévisions, Ferrari estime que les voitures entièrement électriques représenteront 5 % des ventes en 2025 et 40 % en 2030. Les modèles hybrides devraient même atteindre 55 % des ventes en 2025, contre 20 % en 2021, avant de retomber à 40 % en 2030, laissant la place au tout électrique progressivement. Le constructeur prévoit de lancer 15 nouveaux modèles électriques entre 2023 et 2026, pour un investissement massif de 4,4 milliards d’ici 2026.