Fiat renouvelle son Doblo sur la base technique des autres petits utilitaires et ludospaces du groupe Stellantis badgés Peugeot, Citroën et Opel, sans oublier le Toyota Proace City qui en reprend aussi l’architecture dans le cadre d’un partenariat industriel. Comme eux, le van italien a donc droit à sa variante électrique, baptisée e-Doblo. Il s’agit de la seule déclinaison disponible pour le ludospace. Quasi-identique à ses "cousins" sur le plan stylistique, le Fiat e-Doblo s’en distingue vu de face grâce à ses feux avant spécifiques, nettement affinés par rapport à la génération précédente et désormais liés par un bandeau noir qui remplace la calandre "souriante" du modèle en fin de carrière.
Rifter, Berlingo et consorts
Sa présentation intérieure rappelle également celle des Rifter, Berlingo et consorts ; un écran lié aux caméras arrière peut faire office de rétroviseur central et un affichage tête-haute est proposé. Une lunette arrière ouvrante et un compartiment de rangement sous le toit figurent au catalogue des options. La dotation standard comprend notamment le freinage d’urgence autonome, le contrôle de descente, l’aide au maintien dans la voie, la reconnaissance des panneaux et le détecteur de fatigue.
136 ch et 280 km d’autonomie pour le Fiat e-Doblo
Le Fiat e-Doblo reprend le groupe motopropulseur des fourgons français, allemand et japonais avec un moteur de 136 ch et une batterie de 50 kWh lui conférant jusqu’à 280 km d’autonomie WLTP. L’utilitaire dispose d’une charge utile de 800 kg et offre, en empattement long, un volume intérieur de 4,4 m³ permettant d’embarquer deux euro-palettes. Fiat annonce pour le fourgon des moteurs diesel et essence dont la disponibilité en France est très incertaine, les autres marques du groupe Stellantis ayant arrêté le thermique sur ce segment dans l’Hexagone contrairement aux concurrents Renault (Kangoo), Ford (Tourneo Connect) ou Volkswagen (Caddy). Les détails et tarifs de la gamme française du nouveau Fiat Doblo seront communiqués prochainement.