Pourtant, la situation ne serait pas due à une pénurie de pièces sur le marché. C’est du moins ce qu’affirme un fournisseur de la CNT, qui a requis l’anonymat. Selon ses dires, le problème réside dans les procédures d’achat de la compagnie de transport, qu’il décrit comme étant « longues » et « souvent infructueuses ».
Ce fournisseur va même plus loin en dénonçant un système de favoritisme. Il affirme que certains fournisseurs, qu’il qualifie de « petits copains » et proche de l’ancien régime, seraient privilégiés lors de l’attribution des contrats, au détriment d’une gestion efficace et rapide des besoins en pièces détachées.
Ces révélations mettent-elles en lumière de potentielles failles dans la gestion de la CNT? Si tel n’est pas le cas, elles soulèvent tout de même des questions quant à la transparence de ses procédures d’approvisionnement.