General Taxi Owner’s Union : début des négociations après 11 jours de manif

il y a 3 années, 4 mois - 26 Juillet 2021, Le Mauricien
General Taxi Owner’s Union : début des négociations après 11 jours de manif
11 jours. C’est ce qu’il aura fallu aux membres de la General Taxi Owner’s Union pour se faire entendre par les autorités.

Ils protestent contre la décision du gouvernement de permettre à seulement deux tour-opérateurs de transporter des voyageurs qui gagnent notre île, et réclament une table ronde avec les autorités pour trouver une solution.

Des négociations avec le ministère du Transport débuteront finalement cette semaine. Annonce faite par Rama Valayden, leur représentant légal, ce dimanche 25 juillet lors d’un rassemblement à Plaine-Magnien.

Par le biais d’une lettre, le ministre Alan Ganoo leur demande de faire parvenir leurs propositions d’ici ce mercredi. « Nou propozision, se aplik lalwa kouma bizin », a fait ressortir l’homme de loi face à la presse. « Nous demandons aux autorités concernées de trouver une solution »,  a ajouté Asraf Ali Ramdin, président de la General Taxi Owner’s Union.

Pour rappel, ils sont quelque 72 taximen à réclamer des éclaircissements sur le fait de ne pas pouvoir opérer normalement malgré la réouverture des frontières.

Situation des taxis : « La réouverture des frontières n’a pas encore eu lieu », dit Steven Obeegadoo

Les frontières du pays ne sont pas encore rouvertes, a affirme le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, répondant au député de l’opposition, Ritesh Ramful. Ce dernier était intervenu à l’ajournement des travaux parlementaires dans la nuit de mardi pour dénoncer les difficultés rencontrées par les chauffeurs de taxi opérant à l’aéroport, soit 72 au total. Il a déploré que les opérateurs de taxi aient été ignorés dans le cadre de la première phase de la réouverture des frontières. Il a fait un plaidoyer au gouvernement de venir à leur aide.

« There is no freedom for anybody to come in and out the country », déclare Steven Obeegadoo. Depuis le 15 juillet, ce sont quelques compagnies aériennes qui ont été autorisées à reprendre les vols suite à des dérogations spéciales. De plus, tous les passagers arrivant au pays, qu’ils soient vaccinés ou pas, vont directement en quarantaine. Depuis l’année dernière, a-t-il poursuivi, la pratique a été que les passagers sont transportés de l’aéroport aux centres de quarantaine par le ministère de la Santé escortés par la police. En raison des fortes pressions sur les moyens de transport dont dispose le gouvernement, il a été décidé de choisir des opérateurs sur la base de conditions sanitaires strictes.

Suite à un exercice d’expression d’intérêt, des opérateurs ont été choisis. « Plusieurs compagnies avaient été retenues mais les activités n’avaient pas repris en raison de la deuxième vague de la pandémie et du confinement depuis mars dernier », a dit Steven Obeegadoo.