Une moto développée en Chine par le géant local QianJiang et destinée dans un premier temps aux marchés asiatiques.
Après une longue attente, ponctuée, il est vrai, de nombreuses indiscrétions et fuites en tous genres, Harley-Davidson a officiellement levé le voile sur son second roadster 100 % chinois : la X 500.
Grande sœur de la Harley-Davidson X 350 présentée il y a maintenant un mois, la X 500 est très largement inspirée d’une autre moto, également produite par QianJiang au sein de ses usines chinoises, la Benelli Leoncino 500.
Officiellement dévoilée lors du salon de l’automobile de Shanghai, la Harley-Davidson X 500 repose donc en grande partie sur des éléments déjà vus sur le roadster du catalogue Benelli. On retrouve notamment le bicylindre développant 48 chevaux (35 kW) à 8 500 tr/min et offrant un couple de 46 Nm à 6 000 tr/min. Une motorisation qui, selon le constructeur, permet une vitesse maxi de 160 km/h.
Du côté de la partie cycle, là encore QianJiang a pioché dans le catalogue des pièces de la Benelli de moyenne cylindrée. On retrouve une fourche inversée et un monoamortisseur réglable à l’arrière placé en position centrale, un freinage assuré par deux disques de 320 mm à l’avant (étriers à quatre pistons) et d’un disque de 260 mm à l’arrière (étrier à un seul piston). La moto dispose également de l’ABS.
Annoncée à 199 kg à sec, la Harley-Davidson X 500 dispose d’un réservoir de 13 litres, de roues de 17 pouces en aluminium coulé (120/70 à l’avant et 160/60 à l’arrière) et d’une selle perchée à 820 mm.
Commercialisé dans trois coloris (orange, argent et Vivid Black), le roadster chinois siglé Harley-Davidson est affiché à environ 5 850 €. Son arrivée en Europe n’est pour le moment pas prévue, néanmoins, ses caractéristiques « A2 et Euro 5 compatibles » pourraient bien changer la donne en cas de succès asiatique.
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