Homicide involontaire par imprudence et conduite sous l’influence de l’alcool...

il y a 7 mois, 1 semaine - 29 Septembre 2023, topfm
Homicide involontaire par imprudence et conduite sous l’influence de l’alcool...
Homicide involontaire par imprudence et conduite sous l’influence de l’alcool : Un entrepreneur de 38 ans devra purger sa peine d’un an de prison après que la cour suprême ait annulé sa commutation de peine

L’entrepreneur avait été poursuivi devant la cour intermédiaire pour homicide involontaire par imprudence, conduite avec une concentration d’alcool supérieure à la limite prescrite et non-respect des consignes d’un policier. Il avait plaidé coupable et condamné à 12 mois de prison et une amende de Rs 75 000. Mais la sentence avait été commuée en 180 heures de travaux communautaires. Le Directeur des poursuites publiques avait fait appel, évoquant le fait que la cour s’est montrée trop clémente. Il a eu gain de cause auprès des juges Renuka Devi Dabee et Véronique Kwok Yin Siong Yen.

Les faits remontent au 4 février 2017, vers 20h50 sur la route Royale à Les Mariannes. Des policiers ont surpris l’entrepreneur sur le siège arrière de sa voiture en compagnie d’une femme. Ils lui ont demandé se sortir du véhicule et de présenter son permis.

Mais il a fait fi de ces consignes. Il a quitté le siège arrière pour s’installer sur le siège du conducteur et a démarré la voiture en trombe. Un peu plus tard, les mêmes policiers se sont rendus à Congomah en raison d’un accident fatal. Ils ont vu qu’il s’agissait du même conducteur qui s’était enfui plus tôt à Les Mariannes.

En effet, dans sa fuite, l’entrepreneur a percuté un rocher. Grièvement blessée, la passagère est décédée avant d’atteindre l’hôpital SSRN.

Selon le rapport du Forensic Science Laboratory, le conducteur avait un taux d’alcoolémie supérieur à la limite prescrite. La magistrate l’a condamné à 12 mois de prison. Toutefois, l’enquête sociale s’étant révélée favorable, elle a commué la sentence en 180 heures de travaux communautaires.

Mais pour le bureau du DPP, cette sentence était trop clémente. L’appel s’est révélé payant. Ce jeudi, les juges Renuka Devi Dabee et Véronique Kwok Yin Siong Yen ont estimé que la commutation de peine était « indûment indulgente et erronée ». Celle-ci a donc été annulée. Pour les juges, il faut envoyer un signal clair.

L’entrepreneur devra donc purger sa peine de prison.