Le modèle précédent, plutôt original par son style, se vendait plutôt bien. C'était la première vente de la marque en 2020, et d'assez loin : un peu plus de 13 000 ventes l'année dernière, le 2ème modèle le plus vendu, le Tucson (aujourd'hui entièrement renouvelé) ne s'est pour sa part écoulé "qu'à" 7 685 exemplaires. Et pourtant, Hyundai n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour redessiner son Kona, arrivé à la moitié de sa carrière, en fin d'année dernière. Mais outre la version "normale", le constructeur coréen en a surtout profité pour intégrer dans la gamme une inédite déclinaison N Line (déclinée elle-même en deux finitions : N Line Creative et N Line Executive) au look voulu plus sportif. Avec son logo placé sur la grille, ses trois ouïes sous le capot façon Audi A1, ses boucliers plus musclés à l'avant et à l'arrière, ses grosses jantes de 18" et ses touches de noir ici et là, la déclinaison N Line donnait un avant-goût du Kona N, le vrai sportif de la bande que nous ne devrions pas pas voir débarquer chez nous. Si vous aviez craqué pour cette variante (gentiment) énervée, il aura fallu s'armer de patience car elle ne fait son entrée au catalogue qu'à présent.
Tous les prix du Hyundai Kona N Line (2021)
Même si son design pourrait laisser penser le contraire, n'allez pas prendre ce Kona pour ce qu'il n'est pas, un sportif. Un seul moteur est proposé, il s'agit du 3-cylindres 1.0 essence de 120 ch micro-hybride. Le look mais pas les prétentions donc. D'ailleurs, par leur débauche d'équipements, les deux finitions N Line, placées au sommet de la gamme, se la jouent plutôt confort : accès mains-libres, navigation Europe, chargeur sans fil pour smartphone dès le premier des deux niveaux, sellerie mixte cuir-alcantara, sièges avant ventilés ou encore aide au stationnement à l'avant sur le plus haut des deux. Tout est inclus, ou presque. On comprend mieux pourquoi le prix, 26 400 €, est élevé.
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