En effet, selon des documents obtenus par le site Korean Car Blog et qui concernent les futurs calendriers de production tels que préparés par le syndicat des travailleurs de Kia, il est question d’une « grande berline électrique » appelée à devenir la Kia EV8.
Ce nouveau modèle succéderait à la fois à la Stinger et à la K8 vendue à l’étranger. Sa production à l’usine de Hwaseong, en Corée du Sud, débuterait dans deux ans environ. Après une mise en marché locale, des exemplaires pourraient être exportés en 2027 aux États-Unis, qui faisaient partie des plus gros marchés de la Stinger dans le monde, rappelons-le. On imagine bien que le Canada emboîterait le pas.
Pour ce qui est des détails techniques, on sait que Kia travaille présentement sur une nouvelle plateforme appelée IMA (Integrated Modular Architecture) qui prendra le relais de l’actuelle architecture E-GMP (Electric-Global Modular Platform) des Kia EV6 et EV9, sans parler des EV5, EV4 et EV3 à venir. Or, lesdits documents mentionnent une plateforme eM. Est-ce simplement un nom de code?
Attendez, là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand on lit que les deux moteurs électriques de l’EV8 généreraient ensemble une puissance de 603 chevaux, rien de moins. À titre comparatif, la défunte Stinger possédait un V6 de 368 chevaux, tandis que l’EV6 GT atteint 576 chevaux.
Les moteurs puiseraient leur énergie d’une batterie de 113,2 kWh procurant une autonomie estimée à 800 km environ. Ce dernier chiffre est clairement calculé selon une méthode différente de celle employée par l’EPA aux États-Unis ou encore Ressources naturelles Canada, mais laisse quand même entrevoir de très longs déplacements entre les recharges.
Voyons si le véhicule se concrétisera bel et bien et s’il débarquera sur notre continent à moyen terme. Chose certaine, Kia ne met pas une croix sur la performance.
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