À la Route Militaire, Port-Louis – Une Barrière Empêche les Piétons d’Utiliser le Trottoir

Les trottoirs de la route Militaire à Port-Louis étaient dans un sale état. Environ un mois avant les élections municipales, la mairie de Port-Louis a entrepris la réfection des trottoirs. Ce qui a été fait. Toutefois, une barrière, afin d’empêcher que les voitures ne se garent sur les trottoirs, représente un obstacle pour les piétons.

Ravin, un usager, de témoigner sa déception. « Neuf, spacieux, c’est un joli trottoir qui a été réaménagé le long de la route Militaire, à Port-Louis. Ces travaux suscitaient l’engouement des habitants de la région et de ceux qui l’empruntent régulièrement. Déjà, avant la fin des travaux, les gens félicitaient la municipalité de Port-Louis pour cette excellente initiative. Mais notre joie sera de courte durée. Après l’achèvement des travaux, les piétons sont forcés d’emprunter la chaussée. Le trottoir tout neuf reste inutilisable.

La faute à une barrière continue. De fait, les piétons ne peuvent traverser et les personnes qui viennent de Port-Louis et qui se dirigent vers route l’Abattoir, n’ont d’autre choix que de marcher sur la chaussée. Un chemin très fréquenté. Avec tous les risques que cela représente pour leur sécurité…»

«Vu le nombre de personnes qui sortent de route l’Abattoir et qui traversent près du rond-point, pour se rendre à la gare routière, les responsables des travaux auraient dû songer à laisser un espace entre les barrières », déclare Jeanne, une habitante de la localité, qui effectue tous les jours ce trajet. «Les habitants comprennent parfaitement que cette barrière a été installée pour interdire aux voitures de se garer sur le trottoir. Cependant la mairie devrait prendre les mesures adéquates pour résoudre ce problème.»

Effectivement, la solution est simple : une petite ouverture permettrait aux piétons de traverser en toute sécurité. Le Défi Quotidien a informé la mairie de Port-Louis de cet inconvénient. Un officier nous assure que le nécessaire sera fait afin d’enlever une portion de la barrière, afin que les piétons puissent jouir de cette infrastructure qui leur est réservée.