L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi prépare un nouveau plan de bataille dans l'électrique

il y a 2 années, 3 mois - 25 Janvier 2022, caradisiac
L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi prépare un nouveau plan de bataille dans l'électrique
Selon Reuters, les trois marques devraient tripler leurs investissements dans le domaine de l'électrique.

L'Alliance s'apprête à dévoiler un nouveau plan de bataille pour le marché de la voiture électrique. Selon Reuters, Renault, Nissan et Mitsubishi devraient annoncer jeudi prochain un triplement de leurs investissements pour développer ensemble de nouvelles voitures branchées. Les sources de Reuters évoquent ainsi 20 milliards d'euros investis pour les cinq prochaines années.

Cinq plateformes dédiées à la voiture électrique seraient prévues, capables de couvrir 90 % des véhicules électriques que lanceront les marques d'ici 2030. D'ailleurs, à cette date, Renault ne proposera plus que des électriques en Europe.

Il existe déjà une base commune, la CMF-EV, inaugurée par les Nissan Ariya et Renault Mégane E-Tech Electric. La seconde devrait être la CMF-BEV, l'actuelle plateforme de la Clio revue pour l'électrique, qui sera utilisée par la future R5 en 2024. Celle-ci pourrait être utilisée pour une nouvelle Nissan Micra électrique. Une plate-forme serait dédiée aux kei-cars, les mini-citadines japonaises, très importantes pour Nissan et Mitsubishi, et une autre serait pensée pour les utilitaires.

Après une période de trouble, liée notamment à l'arrestation de Carlos Ghosn et à une guerre des pouvoirs autour de l'ancien homme fort de l'Alliance, cette dernière a été remise sur de bons rails. Si un projet de fusion a été écarté, Renault, Nissan et Mitsubishi ont remis en place une collaboration étroite dans le but de faire enfin fonctionner au mieux le partage des technologies.

L'idée est donc pour l'électrique de partager un maximum de composants : les plateformes et moteurs bien sûr, mais aussi les batteries et les usines qui vont avec. De quoi faire baisser les coûts de production et donc les prix des électriques, qui, à moyen terme, ne profiteront plus de bonus.