Si vous êtes passionné d’automobile comme nous, vous savez qu’il nous est tous un jour arrivé d’être tenté de faire un petit dérapage, en prenant un virage par exemple. Et même si vous ne l’avez jamais fait, on sait que cela vous a un jour traversé l’esprit. D’ailleurs, il semblerait que certains en aient même fait un véritable mode de vie, lorsque l’on voit les traces de pneus laissées sur certaines routes, mais également quelques parkings de supermarché. Sauf que voilà, faire du drift sur la voie publique n’est pas vraiment autorisée par les pouvoirs publics. En effet, vous pouvez tout à fait recevoir une contravention pour « non maîtrise du véhicule », et ce même si vous savez pourtant très bien ce que vous faites. Dans tous les cas, vous risquez alors une amende de 135 €.
Une nouvelle législation
En réalité, la plupart des pays de l’Union Européenne, et pas que, souhaitent lutter contre ce phénomène. Et certains n’hésitent pas à mettre en place des sanctions encore plus sévères, afin de passer l’envie aux apprentis pilotes de se donner en spectacle. C’est notamment le cas de l’Autriche, qui vient de mettre à jour son Code de la Route, et qui a durci la législation en ce qui concerne les dérapages et autres drifts. Désormais, si un policier remarque un véhicule dont une roue se détache du sol, est bloquée ou tourne trop et génère de la fumée, il peut décider de certaines sanctions.
De lourdes sanctions
En effet, les forces de l’ordre peuvent désormais décider de mettre le véhicule incriminé en fourrière, pour une durée de 72 heures maximum. Le temps de laisser son pilote calmer un peu ses ardeurs ? A cela s’ajoute une lourde amende, dont le montant varie entre 300 et 10 000 €. Rien que ça.
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