Elles mettent notamment à jour des réseaux de plus en plus structurés.
Dans notre société moderne où tout ce qui a la moindre valeur devient la cible des voleurs, les batteries des véhicules électriques font figure d’objets de convoitises à la mode.
De plus en plus fréquents, les vols de batteries des scooters électriques, notamment les scooters partagés, peuvent rapporter gros, et c’est bien ce qui attire.
En plein essor, la mobilité électrique attise l’appétit des voleurs, qui délaissent les scooters pour s’intéresser uniquement à leurs batteries. Démontées en quelques minutes seulement puis revendues sur le marché noir plus de cent euros, les batteries des scooters électriques sont une nouvelle cible de choix. Souvent codées, elles nécessitent pourtant quelques connaissances pour pouvoir être revendues.
Un savoir-faire qui implique alors un véritable réseau et une organisation criminelle, comme ceux mis à jour en Italie, à Milan plus précisément, et qui concerne le vol de plus de 700 batteries entre 2020 et 2021. Lancée à l’initiative de l’opérateur de scooters partagés City Scoot, l’enquête a permis de démanteler un réseau criminel impliquant 19 personnes.
Phénomène en plein essor en Italie, le vol de batteries ne devrait pas épargner la France, particulièrement dans les grandes villes, où la concentration de véhicules électriques est la plus importante.
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