Dans les villes mauriciennes, beaucoup d’entre eux sont des pièges pour piétons. Les trottoirs ne sont pas de la même hauteur, sont construits avec des matériaux différents – on passe de la pierre au marbre, du ciment à la terre –, ne sont pas entretenus et, bien souvent, ont de trous qui peuvent causer de graves accidents. Comme, par exemple, la rue Dr Perdreau à Port-Louis qui part de la gare d’autobus Victoria, mène à la route Royale vis-à-vis des Casernes, et est une artère très fréquentée de la capitale.
Voici dans quel état se trouvent les trottoirs de la partie gauche de cette rue se terminant sur un trou qui est une source potentielle de chutes, chevilles foulées ou jambes cassées des piétons ! Ce trou a été, semble-t-il, creusé pour installer ou réparer des feux de signalisation et n’a jamais été comblé ! D’un côté, il existe une gare d’autobus rénovée tout à fait conforme aux normes du 21ème siècle et. à seulement quelques mètres, on se retrouve dans une rue dont les trottoirs font penser à ceux d’un pays que l’on qualifiait autrefois de tiers monde ! Faudra-t-il attendre un grave accident pour que les autorités dites responsables de l’entretien des routes et rues de Port-Louis assument leurs responsabilités ?