Metro express tracé Rose-Hill /Ébène/Réduit : Des travaux qui démarrent à 7h en zone résidentielle

Les travaux de construction de la voie ferrée relative au  tracé Rose-Hill /Ébène/ Réduit sont menés tambour battant, si bien que les ouvriers Larsen & Toubro (L&T) sont présents très tôt le matin pour s’atteler à la tâche, au grand dam des résidents des quatre propriétés de la rue Seymour Ahnee à Rose-Hill, sise dans le virage à gauche en face du bâtiment de la Central Electricity Board (CEB). Ils s’insurgent contre le fait d’être réveillés dès 7h, parfois dans leur profond sommeil, par le bruit assourdissant des bulldozers et pelleteuses du constructeur indien.

Ces habitants, qui ne se disent nullement hostiles au passage du métro devant leur demeure dans 11 mois, lancent néanmoins un appel aux autorités concernées afin qu’elles attendent « au moins 8h30 pour démarrer les ouvrages. »

Les travaux préliminaires pour la construction d’un tracé aérien est actuellement en cours de la station Rose-Hill à la rivière sèche, à quelques mètres du SSS Ebène, où la rampe permettant le passage des trains au sol a quasiment été complétée. Le tracé, long de 3,4 km, est occupé majoritairement par des milieux naturels et espaces verts. Toujours est-il qu’à Rose-Hill, à la rue Seymour Ahnee, dans le virage à gauche en direction d’Ébène, une plateforme ferroviaire surplombera quasiment quatre propriétés qui font partie du paysage du centre-ville depuis plus de 30 ans. Ce chamboulement aura un impact majeur sur le train-train quotidien des résidents.

« Certes, j’aurais préféré que le métro ne passent pas devant ma porte, mais ainsi va la vie. Aussi, pour être franc, en me fondant sur le tracé  à la rue Vandermeersch, j’ai pu constater que le métro ne faisaient pas autant de bruit que ça. Il faudra juste que le conducteur ralentisse considérablement en parcourant la zone », confie un habitant.

Sauf qu’en attendant le jour J pour le lancement de l’exploitation commerciale du projet, les habitants de la rue Seymour Ahnee doivent s’armer de patience car un chantier d’une telle envergure ne peut se faire sans créer des dérangements et nuisances. On pense ici principalement à ceux causés par le bruit et la poussière générés par les travaux et par la circulation des engins de chantier et des véhicules lourds. Or, là où le bât blesse c’est que les travaux démarrent tôt à 7h le matin, depuis quelques semaines. De quoi mettre en rogne les riverains composés majoritairement de personnes à la retraite. « Ce n’est pas possible ! On ne leur demande pas d’arrêter de travailler, mais qu’ils respectent nos heures de repos ! », souligne un habitant qui affirme que « le bruit des engins de chantiers perdure souvent jusqu’à 23h. »

Dans un autre ordre d’idées, Metro Express Ltd (MEL) apporte un démenti formel aux rumeurs sur l’éventualité que les maisons et terres  se trouvant dans le virage à la rue Seymour feront l’objet du processus statuaire de la “compulsary aquisition of land “ ou d’autres procédures : « Nous n’avons pas prévu d’acquisitions de maisons ni de terres à la rue Seymour. Le contracteur L&T a déjà clôturé le site, afin de protéger les résidents des inconvénients engendrés par les travaux. Des exercices de relations publiques ont eu lieu auprès des habitants qui sont au courant des travaux en cours. »