Moto-écoles: la Ring Road sera utilisée comme circuit

il y a 6 années, 10 mois - 6 Février 2018, lexpress.mu
Moto-écoles: la Ring Road sera utilisée comme circuit
Hormis quelques joggeurs, la Ring Road (Phase I) n’accueille aucun automobiliste. Du moins pour le moment.

Le ministère des Infrastructures publiques prévoit d'utiliser cette route longue de 4,4 km comme... circuit pour les besoins des moto-écoles.

Il s'avère que le ministère a demandé à la Traffic Branch d'aménager temporairement un circuit de moto-écolepour les examens. C'est une maison, utilisée à l'époque des travaux par le personnel de la Road Development Authority (RDA), qui devrait servir de bureau administratif, au lieu des conteneurs comme suggérés au départ par les autorités concernées. En effet, après que la route circulaire s'est affaissée en mars 2014 sur une distance de 75 mètres, 93 pilotis ont été utilisés pour sécuriser le tronçon.

Reste que selon une source proche des milieux concernés, «rien n'est encore finalisé. La RDA, la Traffic Management and Road Safety Unit et la police doivent effectuer une visite des lieux pour voir si cette route est bien appropriée pour ce genre de tests». Avant de faire valoir qu'il faut un tronçon de 100 mètres pour faire correctement les examens.

Quatre moto-écoles opérationnelles

Autre son de cloche du côté de la RDA. On affirme que le feu vert a déjà donné pour la mise sur pied d'un circuit de moto-école sur cette route. Quatre moto-écoles seront opérationnelles à partir de la mi-février, dont Focal Point, Naga Driving School et l'une opérée par la Rose-Hill Transport. Notre source ajoute que le permis de deux opérateurs a déjà été approuvé.

L'on explique que les nouvelles lois pour les moto-écoles seront appliquées à partir du 1er mars. Des «log books» seront utilisés pour plus de contrôle. Selon les chiffres officiels de la police, 6 000 aspirants attendent de passer leur permis.

Au total, 15 policiers et 24 moniteurs ont suivi 840 heures de formation à Focal Point Ltd, à Moka. Une formation assurée par des experts réunionnais et français. Les policiers ont, eux, eu 250 heures d'apprentissage supplémentaires pour devenir des examinateurs.