Chapeautées par le ministère des Infrastructures publiques, en collaboration avec le coordinateur réunionnais Daniel Raymond, les moto-écoles devraient ainsi voir le jour en 2017. Et il nous revient que les contrats seront octroyés à des compagnies privées.
«L’Etat ne construira pas les moto-écoles. Un peu comme les centres de fitness, ce sont des partenaires privés qui investiront dans le projet», souligne-t-on dans les milieux concernés. Nos renseignements indiquent aussi qu’il est probable que quatre entités privées obtiennent le feu vert pour investir dans les moto-écoles.
Ces moto-écoles, dont la création avait été évoquée en début d’année, devraient regrouper, entre autres, différents circuits – comme c’est le cas à l’étranger –, sur lesquels les motos devront s’essayer. Des équipements sophistiqués pour effectuer d’autres tests sont également attendus.
Les plus vulnérables
Quid des moniteurs de ces moto-écoles ? Selon nos recoupements, un comité travaille sur les «requirements» qui seront demandés aux moniteurs. Les lignes directrices dans le cadre du cursus à suivre auraient également déjà été déterminées. Les modalités devraient être finalisées l’année prochaine, aux alentours du mois de février. Des experts sont attendus avant la mi- 2016 pour dispenser des cours de formation.
Les aspirants moniteurs des moto-écoles devront suivre ces formations qui seront, affirme-t-on, aux «normes internationales». Selon nos renseignements, ces cours devraient être payants. Et ceux qui veulent devenir examinateurs devront suivre des formations plus poussées.
Tout le processus autour de l’octroi du permis sera également passé au crible, les motocyclistes étant parmi les plus vulnérables sur les routes. C’est pourquoi les autorités concernées comptent revoir la durée de vie d’un learner pour motocyclistes. Celle-ci ne devrait pas dépasser un an.
