La Norvège, c’est connu, domine la scène lorsqu’il est question de pourcentage de ventes de véhicules électriques. Les programmes mis en place et l’adhésion de la population à la chose ont fait en sorte que le virage se produit plus rapidement là-bas que partout ailleurs sur la planète.
Pour plusieurs, la Norvège représente le modèle à suivre et aussi la preuve que les objectifs fixés par de nombreux pays pour passer au tout électrique (2030 ou 2035) sont réalisables.
Les derniers chiffres publiés par les autorités là-bas ont tendance à le prouver. En effet, en 2021, 65 % de tous les nouveaux véhicules électriques qui ont été vendus sur le territoire étaient entièrement électrifiés. Au total, on parle de 176 276 modèles. Cela représente une hausse de 11 % par rapport à l’année 2020 où 54 % des ventes étaient l’affaire de produits tout électriques.
La Tesla Model 3 a été le choix le plus populaire parmi les nouveaux acheteurs. En deuxième position, ironiquement, on retrouve le seul modèle parmi les 10 premiers à proposer un moteur à combustion, soit le Toyota RAV4 hybride. En troisième place, c’est Volkswagen qui s’est imposé avec son ID.4. Notons la présence de la Polestar 2 au 10e échelon.
L’Association norvégienne des véhicules électriques a déclaré à Reuters que les ventes de véhicules électriques pourraient représenter jusqu’à 80 % du marché automobile du pays d’ici 2022, à condition que la pénurie de puces électroniques n’entraîne pas de nouveaux retards d’expédition.
Comme en 2020, les généreuses subventions accordées par la Norvège sont en grande partie à l’origine de l’adoption des véhicules électriques dans le pays. Les acheteurs n’ont pas à payer les taxes imposées aux véhicules à moteur à combustion interne traditionnels lorsqu’ils achètent un produit électrique. En 2021, le gouvernement du pays s’est privé d’environ 3,41 milliards de recette fiscale pour faire avancer son projet de mettre fin à toutes les ventes de voitures à essence d’ici 2025.
Et en regardant les chiffres d’un peu plus près, d’autres données nous sautent aux yeux. En 2011, 75,7 % des véhicules vendus en Norvège fonctionnaient au Diesel. La proportion n’est que de 4 % aujourd’hui. En ce qui a trait aux modèles à essence uniquement, la proportion était de 20,1 % en 2011. Elle est aussi passée à 4 % aujourd’hui.
Enfin, c’est au milieu de 2019 que l’équilibre était atteint, soit 50 % de ventes de modèles tout électriques par rapport à tout le reste.
Verra-t-on ce genre d’adhésion ici au cours des prochaines années ? Vos prévisions valent les nôtres.
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