La semaine dernière, Tesla a dévoilé une profonde mise à jour de ses modèles 100 % électriques : les Model S et Model X. Si l'extérieur est discrètement restylé, c'est à l'intérieur que tout change : en effet, l'habitacle est désormais plus épuré, avec un nouvel écran tactile de 17 pouces en mode paysage (et non plus en portrait) complété par un écran de 8 pouces à l'arrière. Mais c'est surtout le volant inédit que l'on retiendra.
De par sa forme tronquée et futuriste, qui risque de compliquer la conduite ainsi que les manœuvres, mais également par l'absence de leviers de contrôle, remplacés par des commandes uniquement tactiles, ce volant "Yoke" suscite bien des débats. En effet, si Tesla mise sur la technologie et l'automatisation de ses modèles pour justifier l'épuration extrême de son habitacle, la question de l'homologation se pose.
Nouvelle Tesla Model S : le volant est bien homologué en Europe
Selon la RDW (Rijksdienst voor het Wegverkeer), autorité néerlandaise en charge de l'administration des véhicules, ce volant est bien conforme à la législation des Pays-Bas, et par extension de l'Union européenne. "La forme du volant n'est nulle part prescrite dans la législation de l'UE ou de la CEE", assure l'instance.
La réglementation européenne indique en effet qu'un véhicule doit être équipé d'une commande de direction, sans pour autant préciser sa forme.
Selon la RDW, le nouveau volant de Tesla est donc bien autorisé en Europe, de même que les volants à méplats, de plus en plus courants. Cette question de l'homologation est également soulevée par son homologue américain, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), qui n'a pas encore tranché de l'autre côté de l'Atlantique.
Mais pour palier à tout risque d'interdiction de son volant Yoke sur certains marchés, Tesla a déjà prévu dans ses cartons un nouveau volant rond, plus classique... Affaire à suivre !
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