Panel beating à Pailles : Aucune licence EIA livrée à l’atelier

il y a 3 années, 11 mois - 26 Novembre 2020, Inside News
Panel beating à Pailles : Aucune licence EIA livrée à l’atelier
« Je tiens à informer la Chambre que les ateliers de panel beating, de peinture et de rembourrage sont des entreprises qui ne figurent pas dans la partie B du Fifth Schedule de l’ Environment Protection Act 2002, tel que modifiée par la suite, et par conséquent, ne nécessite pas une licence EIA (Environmental Impact Assessment), »

c'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Environnement, Kavi Ramano, au Parlement ce mardi 24 novembre.

Par conséquent, aucune demande de permis d'EIA n'a été présentée au ministère de l'Environnement pour l'atelier de panel beating, de peinture et de rembourrage situé à la Rue Philippe Rousset à Camp Chapelon et le ministère n'a délivré aucune licence EIA à cet égard.

« On m'informe que mon ministère est en présence de plusieurs complaintes, depuis 2016, la dernière datée du 6 octobre 2020, de la part des habitants des environs dudit atelier concernant les nuisances par les odeurs et les perturbations sonores causées. Les habitants se sont également plaints du fonctionnement illégal de l'atelier de panel beating, de peinture et de rembourrage, » ajoute Kavi Ramano.

Étant donné que les ateliers de panel beating, de peinture et de rembourrage sont des commerces classés selon le Local Government Act 2011, tel que modifié par la suite, un trade license est émis par la municipalité de Port Louis.

Les complaintes reçues ont donc été transmises à la municipalité de Port Louis et au ministère de la Santé et du Bien-être en tant que « enforcing agency » pour les complaintes concernant le bruit et l'odeur selon l'Environment Protection Act 2002, comme amendé par la suite.

« Du coté de mon ministère, mes officiers ont effectué des visites sur place et deux contraventions ont été établies par la « Police de L'Environnement », en 2018 et 2019, contre le propriétaire de l'Atelier pour avoir omis de payer les frais prescrits pour le commerce du Panel beating, » fait ressortir Kavi Ramano.

Il ajoute que le ministère des Collectivités locales, de la Gestion des catastrophes et des risques et la municipalité de Port Louis que, suite aux complaintes des habitants de la région, plusieurs affaires ont été déposées contre le propriétaire dudit Atelier. De plus, il y a actuellement deux procès au sujet de l'atelier, l'un devant la Cour de district et l'autre devant la Cour suprême. Le résultat des deux cas est attendu et des mesures appropriées seront prises en temps et lieu.