Nous travaillons sur un système de permis à points et en cas d’une lourde infraction tous les points sauteront, déclare le ministre du Transport.
Osman Mahomed qualifie l’excès de vitesse, la conduite dangereuse et l’alcool au volant comme des infractions sévères.
D’ajouter que plusieurs options sont à l’étude par un comité institué à cet effet.
Le ministre procédait hier au lancement du nouveau National Road Safety Council, à Port-Louis.
Alors que la nouvelle liste des infractions routières et l’attribution de points de pénalité a été pratiquement élaboré, entre maintenant en jeu la mise en place de l’infrastructure informatique qui, selon Osman Mahomed, représente désormais l’étape la plus délicate. Le ministre du Transport a précisé hier, au courant d’une réunion, que le document d’orientation, essentiel au fonctionnement du système, est en voie de finalisation et sera prochainement soumis à l’approbation du Cabinet ministériel.
Puis, il sera transmis au bureau du Directeur des Poursuites publiques pour sa rédaction juridique, avant d’être présenté devant l’Assemblée nationale pour adoption.
Osman Mahomed a également formulé diverses recommandations et propositions visant à optimiser le futur système.
Ce nouveau projet a nécessité la mise en place de trois sous-comités distincts. Ces groupes de travail sont chargés de réviser et amender la législation existante en matière de circulation routière, d’adresser les défis informatiques inhérents à la réintroduction du système de permis à points et d’évaluer et finaliser le calendrier des infractions et l’échelle d’attribution des points.
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