Phoenix/Beaux-Songes Link Road: Un chèque de Rs 7,9 M dans la nature

il y a 12 années, 6 mois - 18 Juin 2012, The Défi Media Group
Phoenix/Beaux-Songes Link Road: Un chèque de Rs 7,9 M dans la nature
Un chèque de l’ordre de Rs 7,9 M, représentant le paiement d'une ‘compulsory acquisition’, et émis depuis 2011, n’est pas arrivé à destination. Le bénéficiaire a porté plainte à la police.

Où est passé ce chèque de Rs 7,9 M destiné à Rajoh Badaree, âgée de 88 ans ? Ce chèque représente le paiement pour la 'compulsory acquisition' d’un lopin de terre de 83 perches par l’État. Cela pour le projet routier Phoenix/Beaux-Songes.

C’est en 2010 que le ministère des Terres et du logement a fait cette acquisition. Des 103 perches, 83 ont été vendues au gouvernement. Après les formalités, le décaissement a eu lieu. Ainsi, le bureau de l’Accountant General a émis un chèque au nom de Rajoh Badaree. Le chèque en question a été adressé à un notaire très connu, comme le veut la procédure, depuis le mois de septembre 2011. Le fils de Rajoh Badaree, Sooriadev, dit en avoir été informé de l’émission du chèque par un officier du ministère des Terres et du logement.

Mais à ce jour, la famille Badaree n’a toujours pas reçu son chèque. Entre-temps, la Link Road a déjà été ouverte à la circulation. Sur les deux portions de terrain vendues à l’État par les Badaree, on y a construit un rond-point.

La famille Badaree s’est adressée au notaire en question, mais celui-ci leur a fait savoir que son bureau n’avait reçu aucun chèque. Ainsi, Sooriadev Badaree a multiplié les démarches. Il s’est même rendu à la poste centrale. Sur place, on devait lui dire que le chèque en question a déjà été déposé au bureau du notaire depuis septembre 2011.

Dans une 'precautionary measure' consignée au poste de police de Pope-Hennessy, jeudi, Sooriadev Badaree affirme que cela cause préjudice à sa mère et aux héritiers. « Nous ne comprenons plus rien. Cela fait 10 mois que nous attendons », déclare-t-il.

« Nous sommes à neuf. Il y a ma mère, mes cinq sœurs et mes deux frères et moi. Nous comptons sur cet argent. Au départ, nous avions prévu de construire notre maison sur ce lopin de terre que nous avaient légué nos grand-parents, mais aujourd’hui, après cette 'compulsory acquisition', mes proches ont dû louer une maison. Ils attendent leur part d'héritage pour pouvoir enfin acheter un lopin de terre et construire une maison »,  dit Sooriadev Badaree.

Le notaire : « Rien de mal »

L’argent n’a pas encore été encaissé vu que je n’ai pas reçu le chèque du ministère. Je leur ai demandé de faire annuler ce chèque et de m’en envoyer un autre. Cela fait plus de 10 mois que je me suis adressé au ministère. » D’ailleurs le 13 avril 2012, le notaire a adressé une correspondance au Secrétaire Permanent du ministère du Logement et des terres, à travers laquelle il leur demande de faire le nécessaire car Rajoh Badaree avait fait plusieurs réclamations à son bureau.