Police: un sergent «empêché» de porter plainte contre son supérieur

Un sergent de police, âgé de 58 ans, allègue qu'on a cependant refusé de prendre sa plainte. Il raconte qu'il était de service dans l'après-midi d'hier, mardi 21 avril, avec son équipe, à Coromandel, dans le cadre des opérations de contrôle routier concernant le couvre-feu et qu'ils avaient déjà inspecté plusieurs véhicules. Le chef inspecteur est venu et aurait demandé un compte-rendu des opérations. Le sergent affirme lui avoir dit que tout se passait bien, mais le chef inspecteur, non content du fait que personne n'avait encore été verbalisé, se serait emporté et l'aurait insulté .

Le sergent, qui dit s'être senti humilié, s'est rendu dans un poste de police de la région pour porter plainte contre le chef inspecteur. Mais des policiers lui auraient dit qu'ils ne pourront consigner sa déposition vu qu'il leur faudrait avoir l'aval du commissaire de police (CP) car l'affaire concerne un «higher rank officer». Le sergent a toutefois pu effectuer une entrée. Il a fait de même au quartier général de la SMF.

Sollicité pour un éclaircissement, l'inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, explique que si une plainte est d'ordre administratif, l'officier concerné doit écrire à son chef ou au Divisional Commander d'abord. Des actions appropriées seront prises et le commissaire de police en sera informé. Mais que si cela relève d'un délit criminel, il n'y a pas lieu d'avoir l'aval du CP. La Police Officers Solidarity Union, qui a été alertée, dit suivre cette affaire de près et affirme qu'aucune forme d'abus d'autorité envers les policiers ne peut être tolérée.