Policière tuée lors d’une opération : Jay Boojhawon réclame la réinsertion de la peine de mort

il y a 4 années - 26 Novembre 2020, Inside News
Policière tuée lors d’une opération : Jay Boojhawon réclame la réinsertion de la peine de mort
Le président de la POSU se dit révolté par ce qui s’est passé hier mardi 24 novembre à Beau Vallon, après que la WPC Dimple Raghoo a été tuée dans l’exercice de ses fonctions.

Cette dernière âgée de 38 ans, avait 13 ans de service au sein de la force policière.

Bien que la nouvelle soit triste, il ne faut pas ignorer la violence et l'irresponsabilité des suspects impliqués dans sa mort. Jay Boojhawon a rendu un hommage à la jeune femme, « elle était une policière chevronnée, très bon travailleur, une bosseuse, qui n'avait pas froid aux yeux. Hélas, elle nous a quitté de manière atroce. Elle faisait son travail de terrain pour érradiquer les marchands de la mort, par la faute des trafiquants qui nuissent notre societé. »

Jay Boojhawon ne cache pas sa colère vis-à-vis des suspects et ce dernier réclame la réintroduction de la peine capitale, « La rage, nous envahies en ce moment de grande tristesse. Ces assassins méritent la mort. On demande qu'on réactive la peine de mort pour les punir. Ils ne méritent pas de vivre. Le décès tragique de cette femme est une grande perte pour la force policière.»

À savoir que le collègue de la WPC est actuellement admis en salle à l'hôpital de Rose-Belle. Le propriétaire de la voiture, Hashimkhan Hyderkhan ainsi que l'autre suspect impliqué dans cette affaire, Dylan Carmen se sont rendus à la police fort tard dans la soirée d'hier. Une enquête a été ouverte.

En larmes, le policier Benoit Arlanda se confie de son lit d’hôpital

Il n’a pu contenir son émotion. De son lit d’hôpital, en ce mercredi 25 novembre, l’officier Gilbert Benoît Arlanda, qui a été percuté par la voiture conduite par les trafiquants de drogue, en même temps que sa collègue Dimple Raghoo – qui est décédée – a fondu en larmes. «Li ti kouma enn ser (…) Nou ti pe manzé bwar ansam…» Il ajoute également : «Nou pou kontigné fight. Nou travay sa.» Sur l’opération elle-même, il affirme que tout s’est passé très vite, trop vite. «Tou ankor flou…» 

Un précédent marquant : l’agression mortelle du constable Patrick Darga

Le constable Gabriel Antoine Patrick Darga avait été mortellement agressé le 22 mai 2001 dans l’exercice de ses fonctions à Goodlands par un groupe d’individus. Le médecin légiste, le Dr Mohungroo, avait attribué le décès à une “penetrating wound of skull and brain”.

L’incident avait eu lieu au bar Manoranjan à Triangle, Goodlands. Alors que cet établissement était encore ouvert après les heures légales, les policiers ont voulu prendre en contravention le responsable du bar et les clients présents. Les choses ont alors dégénéré au point où les représentants des forces de l’ordre ont été pris à partie et frappés. Le constable Patrick Darga est, de son côté, encerclé par une dizaine de personnes. On lui inflige plusieurs coups à la tête et il s’effondre.

Patrick Darga, qui comptait 18 ans de service dans la police, était affecté à la Criminal Investigation Division (de Port-Louis Sud. Il faisait partie d’une équipe de cinq policiers ayant pour mission de verbaliser des boutiquiers qui vendaient des boissons alcoolisées après les heures réglementaires.