Ceux qui ne s’y conforment pas risqueraient un comité disciplinaire, selon la circulaire signée par le Commissaire de police.
Sauf qu’à la veille de cette date butoir, il semble qu’il n’y a eu aucun suivi et que la circulaire en question a été classée dans un tiroir.
D’autres priorités. C’est ce que nous a répondu le Commissaire de Police, Anil Kumar Dip, lorsqu’on lui a demandé où en était les choses sur l’interdiction de porter des tatouages apparents. Tandis que son responsable de communication, Shiva Coothen, il assure que les policiers avaient deux mois pour se mettre en règle. Deux mois, à partir de quand ? La réponse a été floue ; peut-être depuis février, nous a-t-il répondu.
Mais nous avons nos archives. Voici ce que dit la circulaire datée du 11 mars 2022, je cite ; “ when in police uniform, such tattoos attract unpleasant/negative comments from members of public which ultimately project a bad image of the police force”. Les policiers avaient deux mois pour faire enlever leurs tatouages apparents, au risque de devoir faire face à un comité disciplinaire.
Il nous revient en tout cas que des policiers se sont rendus chez des professionnels pour faire enlever leurs tatouages. Devraient-ils se presser ? Il n’y a pas lieu, à en croire le Commissaire de Police, qui dit ne pas avoir eu le temps de s’en occuper. Pris par d’autres priorités, nous a-t-il précisé.
Ce qui était une priorité le 11 mars, ne l’est plus.
Alors amis policiers, oubliez la circulaire du 11 mars. Votre chef a d’autres priorités en ce moment.