Alors que Nando Bodha entamait la dernière de ses séries de visite de cette année, ce jeudi 20 décembre, sur le site où sera érigé le pont le plus haut et le plus long du pays, entre Coromandel et Sorèze, il a expliqué qu'il a fallu faire «tous les tests approfondis pendant 4 à 5 mois» avant de commencer les travaux. D'où le besoin, dit-il, d'une maîtrise géotechnique du sol avant d'entamer un projet. «Il faut s'adapter au terrain et faire le design qui correspond à la qualité du terrain.»
Selon lui, après avoir reçu un rapport de 400 pages en octobre, il a tenu à avoir l'avis de tous les experts notamment le Professeur Jean-Pierre Magnan, le consultant de Korea Expressway Corporation (KEC), le Dr Kim, le Dr Ichikawa de la Japan International Cooperation Agency (JICA) et Mary Basson d'ARQ pour définir des choix s'agissant du pont A1M1. «Le design reste le même. Les pieux maintenus à la même place. Tout le monde est tombé d'accord pour construire une base. Ils sont en train de travailler sur une nouvelle technologie pour que les pieux reposent sur le roc dur pour la construction du pont.» Quant à la solidité des falaises, le ministre a affirmé qu'il a fallu évaluer l'élément de risque. «Nous avons donc trouvé des solutions techniques. C'est une question d'adaptation pendant le temps des travaux et la durée de vie de ce pont.»
Quant à Bertrand Hanauer, le Chief Executive Officer (CEO) de Transinvest Construction Ltd, il affirme qu'il est nécessaire d'y faire quelques adaptations qui permettront de gérer les risques. «Il n'y aura jamais de risque ici. Il y aura un ouvrage parfaitement sûr pour la durée de vie contractuelle qui est de 100 ans.»