Metro Express Limited, elle, n’en a peut-être cure et les chauffeurs des rames du tramway doivent s’en ficher royalement pour que la voie ferrée s’étendant de la station centrale de la Place Jules Kœnig à celle de Belle-Rose – jadis connu comme la promenade Gérard Bruneau – soit comme un terrain en friche, avec des arbustes ayant poussé jusqu’à hauteur d’homme, et que le tronçon ait été envahi par des herbes folles. Sans que la situation n’ait été remédié depuis des semaines.
Comment ce qui était une des plus agréables parties du trajet du tramway a ainsi pu être laissée dans un tel état, qui décourage également ceux qui ont pris l’habitude d’emprunter le couloir le long de cette voie pour leur marche quotidienne ? C’est la question que se posent aussi des riverains qui, craignant l’insécurité, osent à peine ouvrir leurs volets. “Metro dan bwa!”, dénoncent aussi les usagers qui constatent la dégradation de la vue sur ce parcours.
Couper les rubans lors de sempiternelles cérémonies est une chose, entretenir les infrastructures et les garder dans un état accueillant sont définitivement des notions étrangères aux gestionnaires à la petite semaine de la municipalité, de MEL et des autres autorités “compétentes”.
Lesquelles sont, pourtant, nombreuses avec, en sus de la mairie dite de la ville des fleurs qui devrait être rebaptisée villes des mini-forêts improvisées, les MauriFacilities, la National Environment Cleaning Authority qui est de la responsabilité directe du Premier ministre. Sans compter qu’il y a un ministre de la circonscription, Ravi Ramano qui détient le porte-feuille de… l’Environnement et qui propose, en ce moment même, un nouveau texte censé préserver notre éco-système. C’est peut-être cela le nouveau concept de tourisme d’aventure !
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