Des pneus qui crissent pour des mordus de sensations fortes. Le rallye clandestin fait de plus en plus d’adeptes bien qu’il s’avère être très dangereux. Les accros de cette discipline sont de plus en plus surveillés par la police même s’ils arrivent à prendre très vite la poudre d’escampette.
La police redouble de vigilance surtout à la suite d’un accident survenu sur le tronçon de Rivière-du-Rempart. En effet, un jeune serveur de 19 ans a été victime d’un accident lundi soir à New Railway Road à Rivière-du-Rempart. L’enquête policière a démontré que cet habitant de la localité avait emprunté la motocyclette d’un autre habitant de la région pour participer à un rallye nocturne organisé en toute inégalité. Le motocycliste a été admis aux soins intensifs. Son état de santé est préoccupant.
Les adeptes des rallyes clandestins sont bien organisés. L’endroit et l’heure sont minutieusement choisis et communiqués via des messages téléphoniques. Une fois le coup d’envoi donné, les paris commencent. Le plus rapide à terminer le ‘run’, le circuit, remporte l’argent. S’ils voient des policiers, ils disparaissent dans la nature. Les forces de l’ordre, eux, ne cessent de recevoir des plaintes pour le bruit causé par des grosses et petites cylindrées qui ont été modifiées afin de prendre part à ces courses. Une fois sur les lieux, les limiers ne remarquent rien d’anormal. Il faut rappeler qu’un motocycliste, pris en flagrant délit de rallye, est passible d’une amende ne dépassant pas Rs 1 000 sous l’article 125 de la Road Traffic Act. Cette loi prévoit aussi une amende de Rs 5 000 à Rs 10 000 ainsi qu’une peine d’emprisonnement n’excédant pas six mois au cas où il y a un accident et que l’accusé est poursuivi pour conduite dangereuse.
Si l’accusé est poursuivi pour conduite négligente, il est passible d’une amen-de d’au moins Rs 3 000 et ne dépassant pas Rs 10 000 et d’une peine de prison allant jusqu’à trois mois.Ceux dont la police arrive à arrêter, sont un vrai casse-tête car les limiers n’arrivent difficilement à définir les délits. Les motocyclistes sont souvent accusés pour excès de vitesse seulement car ils nient toute participation dans des courses illégales.
Les inspecteurs Mohit Ramah et Ashok Mattar lancent un appel aux motocyclistes qui s’adonnent à des rallyes clandestins de ces-ser ces activités car dans bien des cas, ces activités erminent en accidents graves ou fatals. Il faut cesser de mettre en péril leur vie et celles des usagés de la route en faisant des routes publiques, une piste de compétition, disent-ils. De plus, plusieurs unités de la police sillonnent activement nos routes comme ceux de la Traffic Branch, le Motorway Patrol, le Emergency Respond Service et le Divisional Traffic Patrol entre autres afin d’assurer que les automobilistes sont bien en sécurité sur les routes.
Les Inspecteurs Mohit Ramah et Ashok Mattar ont dit que la police essaie vainement de décourager les motocyclistes à participer dans des courses illégales. Selon eux, il faudrait mettre à jour un circuit où ils peuvent pratiquer librement. Ceci pourrait décourager les motocyclistes de faire des courses clandestines.
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