
Le document met en évidence une série de lacunes et de dysfonctionnements qui entravent l’efficacité de la compagnie nationale de transport.
Heureusement, ce constat critique n’est pas sans solution. Le rapport OPSG est assorti d’un Plan d’Action détaillé que le Cabinet a validé pour l’application de ses recommandations. L’objectif est clair : assainir la situation, rationaliser les opérations et améliorer de manière significative l’efficacité des services de transport national.
Les réformes ciblent de front dix domaines stratégiques considérés comme prioritaires. Des lacunes particulièrement importantes ont été identifiées dans la gestion financière de la NTC, et cette révision s’accompagnera d’une refonte nécessaire de la structure organisationnelle pour la rendre plus agile et performante. Les opérations de base sont également visées, notamment l’optimisation des opérations de trafic/réseau et la modernisation du secteur de l’ingénierie. Le rapport insiste aussi sur la nécessité de renforcer l’Audit Interne et d’améliorer la Gouvernance d’Entreprise.
Parallèlement, la gestion des Ressources Humaines doit être revue, tout comme les procédures d’achats et la modernisation des technologies de l’information. En substance, la feuille de route vise une efficacité globale accrue, couplée à une indispensable rationalisation des coûts.
Vendredi dernier, le ministre des Transports, Osman Mahomed, a présenté au Conseil des ministres le rapport de l'exercice de l’Office of Public Sector Governance, initié en avril 2023, ainsi que le plan d’action approuvé par le nouveau conseil d’administration de la Compagnie Nationale de Transport (CNT).
Ce rapport met en évidence plusieurs dysfonctionnements au sein de la compagnie, touchant aussi bien sa gouvernance que son fonctionnement opérationnel.
Selon le ministre Osman Mahomed, un ensemble de lacunes a été clairement identifié et certaines recommandations ont déjà commencé à être mises en œuvre.
Par ailleurs, les comptes 2015/2016 ont été déposés à l’Assemblée nationale. L’exercice 2017/2018 a déjà été audité et est en attente du certificat du Bureau du directeur de l’audit et les comptes de 2018/2019 à 2024/2025 ont, pour leur part, été soumis au Bureau de l’audit pour vérification, a précisé Osman Mahomed.